(avec laimable collaboration
de Damien, mon petit chéri
Il na pas lu tout le texte avant de rajouter ses
remarques ; doù quelque fois, des répétitions dinformations.)
Je vois Jay le matin ;
elle macompagne à la NRMA à Woden pour régler les histoires dassurance de
la voiture. On fait un peu les boutiques ensemble dans Woden, et je trouve ce
qui sera lalbum photo + le jdb
je vais enfin pouvoir commencer à ranger les
photos.
Préparation de la petite
escapade vers Sydney
et départ de chez Loïc vers 17h. On part avec la
Colt (notre voiture). On a rabattu le siège arrière (1/3), baissé le siège avant
côté passager, et mis les planches sur le côté gauche dans la voiture. Val et
moi sommes donc tous les deux derrière, un peu collés par le manque de place.
«Damien en est vert» (ajout de Val !), et de fait il se console en roulant
jusquà lentrée de Sydney (soit un heure et demie avant le centre),
puis Val prend la relève dans la ville car il connaît la route. Pendant que
Damien roule, Val lit Phèdre de Racine à haute voix (il va létudier
avec ses élèves de seconde, et il simbibe de la pièce).
On va à Bondi (prononcé
bondaï), car Val a des amis qui habitent dans ce quartier réputé de Sydney :
Tam, Sam (quand il cherchait du travail à Sydney, tout en vivant une partie
de la semaine à Canberra chez sa maman), une fille Joddie, et Kean (que lon
na pas vu du week-end car il était à Melbourne).
Bref, quand on arrive dans
Sydney, on est étonné par la hauteur des buildings, la proximité de locéan,
et les arbres au milieu de la ville. Les arbres sont tellement beaux !
En fait, cest sans doute la végétation de Sydney qui ma le plus étonnée. Dautres
choses dans le week-end seront encore plus étonnantes !
Arrivés à ladresse où lon
doit dormir, on cherche la maison. En effet, elle est complètement cachée par
une végétation luxuriante, une vraie forêt vierge, avec des palmiers, des fougères
géantes qui nous caressent alors que nous approchons du porche. On rencontre
les amis de Val : Tam et son amie, vautrés devant la télé. Sam, Simon et
sa copine Una doivent nous rejoindre dans la soirée. On voit la maison
dans
un état ! Ils habitent dans une grande maison, qui devait être une maison
très bourgeoise mais qui, maintenant, est en train de tomber en ruine (jexagère
quand même). Le propriétaire va la récupérer dans 2 mois pour la détruire et
en refaire une neuve, ou simplement la rénover, ce qui explique quaucun travaux
ne soit entrepris par les locataires (dailleurs, le ménage non plus). Cette
maison est très bien située puisquelle est à 10 minutes à pied de Bondi Beach,
et elle est dans un quartier assez chic et cher. Tam nous montre lendroit où
nous devons dormir, au rez de chaussée, côté jardin, mais cest délabré et ça
ne sent pas bon, nous remercions poliment mais un peu dégoutés quand même.
Comme Sam, Simon et Una
ne sont pas encore là, nous allons voir la plage
au cas où il y aurait des
vagues. Mais, il ny en a pas ! En plus, Damien ne sait pas si on peut
se baigner la nuit à cause des requins, mais Tam nous dit quil y a des filets
anti-requins tout le long de cette plage. (Moi, cette histoire de filet ne me
rassure pas du tout
il ny en a pas tout le long de la côte, et les requins
malins peuvent donc sans doute passer sans problèmes, non ?! A moins quun
requin ne puisse pas être malin
) La plage est très éclairée par dimmenses
lampadaires et des projecteurs (ce qui nous surprend, nous qui sommes habitués
à Montalivet et à la plage dans le noir). On voit des habitations et des immeubles
tout autour de la petite baie. Damien dit que ça lui rappelle la côte portugaise
près de Lisbonne.
Quand nous revenons à la
maison, Sam et les autres sont là. Nous partons donc voir un peu à quoi ressemble
Sydney la nuit. Nous navons pas mangé et Sam et Val nous amènent dans un quartier
où lon mange bien pour pas trop cher. Cest aussi le quartier homosexuel de
Sydney. En plus, le mois de février a été celui de lhomosexualité, et ça se
clôture par un défilé, samedi soir : la Gay Parade. Donc, il y a énormement
dhomos, surtout des hommes. Au début, on le remarque puis on sétonne de plus
en plus en voyant le nombre de couples homos qui passent devant nous (90% dhomos
dans les rues). On va manger dans un restaurant-café le «Bombay Café», tenu
par des homos, avec des serveurs homos dont un hyper efféminé (limite travesti),
et une clientèle majoritairement homo. On est dans la Oxford Street, doù le
défilé doit partir demain.
Puis, après avoir très bien
mangé mais une fois de plus trop épicé à mon goût, nous allons dans un bar,
où il y a trop de bruit et pas de place pour danser. A minuit, le bar ferme,
et nous allons nous coucher : Damien veut se lever tôt pour aller surfer.
En rentrant, nous faisons un détour par Watson Bay pour avoir une vue sur les
falaises et sur la City de Sydney. On na pas le pied de lappareil, et donc
pas de photo du lieu (sorry).
A la maison, on dort en
fait dans le salon, près de Val et de Sam et pas en bas, dans la partie de la
maison quils nhabitent pas et qui donne sur le jardin, derrière. Dans la soirée,
on voit passer un gentil cafard dans le salon
ça me rassure pour la nuit !
En plus, quand la copine de Tam le voit, elle dit (en anglais !) «Oh !!
Regardez le joli cafard ! Cet après-midi, quand je me suis réveillé de
ma sieste, javais un cafard sur la tête, dailleurs !». Ah ben chouette
alors, moi je dis ! On passe tout de même une assez bonne nuit, puis on
se lève vers 8h.
Direction la mer et les
vagues (à pied)!!! Sam et Val nous accompagnent. Mais, à Bondi, il ny
a pas trop de vagues. Val et Damien vont quand même surfer. Pas génial
Damien
et Sam font un petit footing sur la plage, et nous rentrons à la maison. Là,
on se repose un peu, histoire dêtre en forme pour la Gay Parade le soir. Dans
laprès-midi, Sam part en ville sacheter des tee-shirts et Val, Damien et moi
repartons à la plage pour se balader sur les falaises à droite de Bondi. On
sarrête dans un petit restaurant le «Thaina Box». On y mange des pâtes (épicées
les miennes, pour changer) servies par une très jolie serveuse
qui laisse
Val rêveur cest peu dire (petite remarque rajoutée par Val).
Puis, sur la route pour
aller marcher le long des falaises, Damien se rend compte que les vagues sont
plus grosses que le matin
on écourte donc la balade, et on repart chercher
les planches et les combis. Moi, je reste à la maison (leau nest pas très
chaude et il y a beaucoup de vent sur la plage). Damien et Val rentrent
vers 17h30 avec beaucoup de gamelles pour Val et quelques bouts de vagues correctes
pour Damien paraît-il.
On se prépare pour la Gay
Parade. Des copains de Val qui habitent à Sydney nous retrouvent à la maison :
Damien (un autre) et Nicolas (ils ne sont pas ensemble, et ni lun ni lautre
nest homo même si Damien est habillé avec un short moulant noir court, un tee-shirt,
un petit gilet par dessus et des chaussures montantes
cest pour mieux se fondre
dans la masse), et vers 18h30, on part vers Oxford Street. Sam et ses copines
(dont une qui sest mise des faux cheveux longs pour la soirée : chose
que lon découvre le lendemain lorsquon la voit avec les cheveux courts, à
la plage de Bronte) partent dans un taxi ; et Damien, Val, Damien et moi
montons dans la voiture de Nicolas. On se gare assez loin, car soit il ny a
pas de place, soit les rues sont bloquées.
Le spectacle commence déjà
dans les rues que lon traverse : des homos habillés en cuir, les fesses
à lair, des lesbiennes très masculines, cheveux rasés, tenant leur copine par
la main, sembrassant
Le défilé commence à 19h30,
on essaie donc de trouver un endroit doù on puisse le suivre du début à la
fin, chose assez difficile car il y a je ne sais combien de gens qui sont venus
voir lévènement (700 000 aux dires des médias). On va finalement vers la fin
de la parade, et là, équipés de cageots pour être plus hauts, on suit toute
la parade (ou presque car elle dure plus de 4 heures). La Gay Parade est le
défilé de différents mouvements homosexuels, avec des chars décorés, des danses,
de la musique,
Rien de particulièrement provocant, mais tout de même très étonnant.
Il y a les «Australian Bears»
(des gros bonhommes homos, avec des gros bides, une grosse barbe
des ours !),
les familles des gays (parents, enfants),
Il y a même un char de la police
australienne. Cest la première fois que les policiers défilent dans la Parade.
Cest des fois limite ridicule, masi les gens sont heureux de parader, daffirmer
haut et fort leur homosexualité. Cest aussi un défilé pour la tolérance et
le droit dexpression.
Ce qui est déroutant, cest
que plus de 7000 personnes ont apparemment défilé
on a limpression que toute
la population de Sydney est homosexuelle. Ce qui nest pas le cas, bien sûr.
Les hommes sont pour la plupart bien faits, musclés, le torse rasé et huilé,
et les femmes sont très masculines ; très peu sont jolies ou bien faites
au désespoir de Damien.
Vers 23h, on quitte nos
places, et allons retrouver Sam et ses copines au bar le «Court House». Les
rues sont bondées de monde ! On croise partout des homos bien sûr, des
transsexuels, des travestis
mais toujours, les gens restent polis, courtois
et calmes. «Et Dam et Flo sont sages et soccupent du petit Val
complètement imbibé de whisky en le nourrissant avec un hot dog» (ça, cest
Val qui la rajouté en lisant le jdb).
En effet, Val est un peu
mal en point, car pour bien préparer la soirée, il se concocte un mélange whisky-Coca
dans une bouteille de Coca-cola
et il vide la bouteille pendant la Parade.
Résultat : il danse avec tout le monde et nimporte qui, il invite toutes
les jolies filles à monter sur son cageot pour mieux voir la Parade (et, tas
vu mon beau cageot ! Si tu veux, jte lprête
mmmh !), il saute même
par dessus la barrière et parvient à défiler pendant 1 minute
il nous fait
bien rire !!
Par contre, une fois au
Court House, il a lalcool encore plus gai et surtout plus amoureux. Il embrasse
tout le monde : les copines qui sont venues avec Sam (dont celle de Sam),
Una, Simon, Damien (lautre, pas Damien Loquay !), Sam (si !si !!
il embrasse les garçons aussi ! Il faut dire que Sam a bu la même dose
de whisky, et il est aussi gai (ou gay ? parce quapparemment, cette soirée
très spéciale réveille en certains leurs tendances homosexuelles
)) que Val.
Val accoste même des filles quil ne connaît pas, et quelques minutes après
il leur demande bien gentiment sil ne peut pas les embrasser
Les filles rigolent
et se demandent qui il va encore embrasser. Elles ne semblent pas particulièrement
surprises, ça les fait simplement beaucoup rire. Nicolas nous dit que les Australiennes
sont très anglo-saxonnes pour ça ; elles ne se montrent pas très farouches,
du moins pour les baisers. Val demande dun air inquiet, et surtout perdu
: «Il est où Sam ?», dès que celui-ci disparaît de son champ de vision
(pas très étendu avec leffet de lalcool).
Vers 1h, je crois, on quitte
le bar pour trouver un endroit où danser. Mais cest dun compliqué pour réunir
tout le monde et décider tous ensemble!! On perd Sam qui est bloqué sur
les lèvres de sa copine (ou celles dune autre dailleurs), puis Val qui est
en train de discuter avec je ne sais qui
puis, les cinq (les 3 filles, Sam
et Val) qui sont en train de se béquoter
puis, les filles en ont marre et veulent
rentrer : ça ne les fait plus trop rire . Sam perd un peu léquilibre,
Val essaie de le rattraper mais ça ne marche pas et Sam se retrouve les fesses
par terre ; puis, ça le fait rire et il fait exprès de tituber et de perdre
léquilibre
Sam et Val ne savent pas sils vont danser ou sils sont trop fatigués.
Nicolas, Damien, Damien
et moi attendons quils décident enfin, car nous voulons aller danser un peu.
Finalement, Sam, Val et les filles rentrent en taxi à la maison. (Le lendemain,
Val se rend compte quen fait, il aurait bien aimé danser lui aussi, mais il
nétait plus trop lucide pour prendre la bonne décision du premier coup !)
Nous assistons au ballet
des machines qui nettoient les rues encombrées de bouteilles de bière, de cageots
(pour mieux voir la parade, rappelez-vous
), de papiers, de gens vautrés sur
le trottoir
Cest un spectacle assez intéressant
Laprès-fête
Damien navait
plus son appareil photo et on le regrette. Les policiers, montés sur des chevaux,
font sortir les gens de la rue, les machines balaient, envoient de leau jusque
sur les trottoirs
cest un second défilé !
Nous cherchons une boîte
où il est possible dentrer sans carte de membre, sans réservation ou sans invitation,
car à événement spécial, soirées spéciales et privées pour la plupart. On finit,
une heure plus tard, par entrer dans une boîte (AU$5) où on entend principalement
de la disco. On croise, dans cette boîte, encore beaucoup dhomos, de transsexuels
On a limpression que les gens ont tous pris de lecstasy ou une autre drogue
dans ce genre ; les couples se collent, sembrassant sans cesse
on dirait
même quils vont se violer au milieu de la salle. Mais non ! Ils vont plutôt
dans les toilettes
Etrange. Malgré cela, lambiance nest pas malsaine.
On part vers 3h, et on va
dormir à la maison, raccompagnés par Nicolas qui habite à Bondi aussi. Damien
loge chez lui pour linstant, il attend de trouver un travail à Sydney, dans
le «marketing» nous a-t-il dit (il vient de finir son stage). Nicolas travaille
dans un cabinet daudits et de conseils chez Ernst & Young. Il a envie de
vivre en Australie définitivement, et cherche à se faire sponsoriser par sa
boîte pour obtenir un visa de résident permanent. Après quoi, il pourra monter
sa propre entreprise ou aller dans une autre société ; il doit juste 2
ans à la boîte qui le sponsorise, sans quoi il doit leur verser une indemnité
de départ avant terme. Il a un beau petit 4x4 tout neuf, son appartement est
apparemment très chouette, avec un équipement hifi-vidéo dernier cri
Il vit
bien !
Quand on rentre à la maison,
Val dort très profondément. Il ne lève même pas le coin dune paupière pour
voir qui vient. IL DORT ! Pourtant, on sonne à lentrée car la porte est
fermée et nous navons pas les clés ; Damien prend une douche
bref, on
nest pas très très silencieux.
Fatigués, on se lève vers
10h pour aller prendre un brunch à laustralienne dans un petit bar de Bronte
Beach (sud de Sydney). Sur la route, on voit des vagues très sympas. On a bien
sûr les surfs dans la voiture. Pour aller sur les terrasses des cafés, on passe
dans un petit parc au bord de locéan, où les gens sont assis autour de tables
en train de prendre le petit déj ou en train de faire un barbecue (il est 11h).
Les enfants courent dans tous les sens.
On croise Sam pendant quon
est dans un des cafés : il va plus loin car il est avec ses copines. On
mange notre petit déjeuner, et direction Maroubra Beach (une autre baie plus
au sud), car Val a entendu dire quil y a du surf là-bas. En repartant, on passe
faire un coucou à Sam et à ses copines, et là, on découvre que la brune a les
cheveux courts ! La veille, elle sétait mis des faux-cheveux
Ca fait
assez bizarre. De plus, elles étaient toutes très maquillées la veille, et là,
elles sont au naturel
ce qui leur va beaucoup mieux dailleurs
On arrive à Maroubra,
Damien saute à leau pour faire une très bonne session
il essaie
enfin vraiment sa planche qui le satisfait pleinement. Je le vois surfer, et
franchement, cest un des meilleurs à leau !! Si, si !
Plus à gauche (en regardant locéan), il y a un spot mieux mais Damien
a peur de la proximité des rochers. Sur ce spot, les surfeurs sont vraiment
bons, mais cest quand même assez risqué.
Val
revient au bout dun moment, dégoûté de ne pas arriver à prendre des vagues.
Il faut dire que les conditions ne sont pas trop bonnes pour débuter. Les vagues
du bord pètent en barre, et Val se prend toute la mousse dessus. Et là où les
vagues sont mieux, il y a trop de monde.
Damien se fait taxer une
vague par 2 gars
je le vois depuis le bord pas content du tout !! Il sort
juste après en nous disant quil a eu envie de leur jeter sa planche en pleine
tête.
Pendant que les garçons
sont à leau, une sirène retentit. On ne comprend pas pourquoi, mais Val me
dit après que ce sont des alertes aux requins. Les zodiacs et le scooter des
lifeguards partent pour voir, mais reviennent assez vite. Cest une fausse alerte,
ou alors les requins se sont éloignés. Cela se produit une ou deux autres fois,
mais pareil : les lifeguards reviennent vite. Damien reste paisiblement
à leau, ne comprenant pas lui non plus ce que cette sirène signifie. Un homme
en surf à côté de lui semble aussi lignorer, alors que plusieurs surfeurs sortent
de leau (sans doute des surfeurs avertis, eux). (On a appris le lendemain dans
les journaux quun homme sétait fait croquer le genoux par des requins sur
une plage de Sydney, brrrreuuu
!)
Damien sort de leau, les
garçons se douchent et nous revenons vers la maison à Bondi. Là-bas, un barbecue
nous attend. Nous mangeons, puis reprenons la route vers 16h direction Canberra.
On voit un coucher de soleil fantastique!!! Les couleurs dans le ciel sont
hallucinantes ! Des bleus, des roses, des oranges, des blancs
. Pffouou !
Ça nous en coupe le souffle.
On arrive à Kambah vers
20h30/21h, fatigués de ce long week-end pleins démotions. (la preuve :
5 ou 6 pages pour le raconter !)
Sur le répondeur, un message
tout triste dAnnie (Loquay), et un de M. Elbisser me disant que M. Guérin désire
me voir Lundi matin pour signer le contrat pour le job à lambassade
Enfin !
On appelle à Canéjan, on
parle à Annie et Philippe, et Brice nous rappelle plus tard, vers 22h30
heure australienne, cest-à-dire de retour de son viet vo dao du dimanche matin.
Il y a un écho dans le téléphone
je passe le combiné à Damien car je narrive
pas à parler en mentendant. Damien semble y parvenir car il reste presquune
demi-heure avec le petit Briçou. Ça fait du bien dentendre sa voix !
Il va nous envoyer des CD
gravés de Pearl Jam et de Muse (qui me manque énormément, même si jentends
quelque fois une de leur chanson sur la radio «Triple J»). Dailleurs, Muse
passe en concert à Sydney dans peu de temps et je vais aller me renseigner à
lOffice du Tourisme pour savoir si le groupe ne passe pas à Canberra. Je les
ai déjà vu avec Brice et François à Bordeaux, mais jai bien envie de les revoir !
Damien et Val partent comme
à peu près tous les lundi matins, à Telopea, ensemble, à 7.00. Je vais à lAmbassade
dans la matinée et je rencontre M. Guérin qui me réexplique quil a eu une quinzaine
de candidatures (en dehors de la mienne) dont 2 pas mal (une australo-viétnamienne,
et une québécoise mariée à un australien)
mais ma candidature était la plus
appropriée. Il me montre mon contrat que je reviendrai signer dans la semaine.
Il photocopie mon passeport avec le visa pour voir sil ny a pas de problème ;
on descend voir la standardiste pour savoir si je vais bénéficier ou non de
la Medicare australienne (la sécurité sociale) apparemment, je ne peux pas,
mais elle va plus se renseigner-, pour voir si elle sait pour mon visa (sil
est compatible avec un emploi en contrat local ou pas), mais elle ne sait pas
Si mon visa ne me permet
pas de travailler en contrat local, lAmbassade fera ce quil faut pour que
je puisse. Ça nest donc quune formalité
Je commence le mercredi
15 mars, je fais 39 h/semaine pour AU$2200 par mois (environ 9500frs), + le
treizième mois. Par contre, il y a les impôts australiens à payer : 35
à 50% du salaire (au moins 42000frs dimpôts pour de 9500frs par mois !!!).
Je vais donc avoir au mieux 6000frs par mois à ma disposition, le reste servant
à payer les impôts.
Jai 22 jours de congés
payés, les jours fériés australiens et les français (selon Val), et je peux
prendre des congès sans solde si je veux avoir plus de vacances avec Damien.
Jespère pouvoir demander 2 semaines début juillet pour être avec Annie, Philippe
et Brice quand ils seront en Australie. Je demanderai une fois que jaurai commencé
mon travail. En plus, Val et Damien ont 2 semaines de congès à Pâques et je
ne pourrai pas être avec eux
cest dommage, mais je commencerai juste à travailler.
On ne peut pas tout avoir !
Après lAmbassade, je passe
à Telopea qui est à 5 minutes en voiture. Damien est fatigué, il narrive pas
à travailler efficacement et ça lénerve. En plus, depuis quelques jours, il
a plein de petits boutons sur le corps et ça le démange. On ne sait pas doù
ça vient, mais quand il prend une douche chaude, la démangeaison saccentue
peut-être une allergie au soleil, ou alors, il a attrapé ça à Kambah Pool. Dans
ce cas, Val aussi devrait avoir quelque chose, non ? Mais il na rien.
Damien va essayer de trouver un dermato quand il aura un peu le temps.
Avant de partir de Telopea,
je relève le courrier internet, et on apprend que Bernard Bonnin voudrait bien
lui-aussi recevoir le petit jdb, avec un message de notre part
Notre fan club
saggrandit !!
Dans laprès-midi, je rentre
à la maison, et je commence mon album photo-jdb
. Cest pas mal, le résultat !
Maman mappelle dans la
soirée, alors que jétais justement en train de me dire que ce serait bien quelle
appelle. Transmission de pensées
Ce matin, je vais rejoindre
Jay chez elle. Je rencontre enfin son copain, qui sappelle lui aussi Damien.
Il est très gentil, et nous parlons un peu en attendant quil parte à son travail
(vers 10h/10h30). Au début, je remarque son accent australien et narrive pas
à comprendre tout ce quil me dit, mais très vite, mon oreille sy habitue et
je comprends presque tout sans trop de difficultés
je maméliore !! Japprends,
entre autres, que Damien est dorigine française : son arrière-grand-père
était français, et il a immigré en Australie et sest marié à une anglaise (je
crois)
Puis, Jay et moi allons
en voiture derrière la High Court, près du lac, rive gauche (pas du côté de
la City, mais du côté du New Parliament). Là-bas, le revêtement est bien lisse
pour faire du roller-blade
et surtout, il ny a pas de pente ! Ce qui
est très approprié puisque Jay met, pour la première fois, des rollers au pied,
et moi dailleurs, je me sens bien plus à laise sans pente : je
ne sais pas trop comment freiner efficacement, et la prise de vitesse «incontrôlée»
ne mintéresse pas trop pour linstant. (Je suis sûre que Brice mimagine très
bien dans une petite pente, en train de sentir que je perds le contrôle de mes
petits rollers !
Nous partons donc, rollers
au pied, près du Lac (Burley Griffin Lake, je crois)
et les débuts de
Jay sont assez encourageants
mais pour se sentir plus rassurées, nous
nous tenons la main, et nous roulons bien mieux comme ça. En fait, cela nous
donne un certain rythme, et surtout de léquilibre car Jay a tendance à
se pencher en arrière quand elle sent quelle perd léquilibre, et
à chaque fois, elle manque de tomber à la renverse (un peu dangereux en rollers,
surtout quand on na pas de casque), et de mentraîner avec elle dans
sa chute.
Au bout de peut-être une
heure, Jay a envie darrêter, et nous partons vers le City pour manger. Nous
allons dans le restaurant où son Damien travaille. Cest un restaurant italien,
ou plutôt à tendance italienne. La décoration à lintérieur est vraiment très
moche. Mais, on y mange très bien, avec du vin blanc de Nouvelle Zélande, et
en plus, on ne paye pas
parce que Damien nous offre le repas, daprès ce que
je comprends !
Puis, nous allons chercher
Damien à Telopea, il rencontre lautre Damien par la même occasion. Jay est
ravie car elle aimerait beaucoup que lon devienne amis avec Damien aussi
Avec
lhistoire de Val, il se mefie un peu des Français.
Captivante journée, non ?
Bien sûr, on ne peut pas avoir des choses fantastiques à raconter tous les jours !!
désolé
La prochaine fois ??
Damien et Val partent ensemble
à Telopea (vers 7h). Damien finit vers 12h40, je vais donc le chercher, en passant
dabord à Woden régler lassurance de la voiture, changer la batterie du téléphone
portatif que Jay ma donné, me renseigner sur les mobiles (notre téléphone portable
français ne peut pas marcher sans un numéro quil faut acheter auprès de notre
revendeur français (la clé réseau), et ça coûte cher
donc, on sen passera)
Je vais à Telopea, on mange avec Val dans le restau dans lequel Jay a travaillé
(très bon, tartes faites maison, salades originales et bonnes)
Puis, une fois rentrés à
Kambah, Damien et moi allons vers 19h sur notre colline aux kangourous (Kambah
Hill). Nous nous approchons tout doucement des troupeaux de kangourous quil
y a partout autour de nous. En fait, cest presque certain quen sapprochant
lentement, en venant régulièrement, en restant un moment avec eux, en essayant
en bref de se fondre dans le décor, on peut les toucher. On se trouve au plus
près à 5 mètres deux
Un kangourou
essaie pourtant de nous impressionné : il se cabre en arrière, tient son
buste bien bombé et nous regarde fixement ; mais dès que nous faisons un
pas de plus, il séloigne un peu en sautant.
Il fait sombre, mais nous
essayons tout de même de prendre quelques photos
on est tellement près
deux ! Quand Damien prend une photo, le flash se déclenche et les
kangourous sont effrayés. Ils font un petit geste de recul en nous regardant,
un peu étonnés par cet éclair.
On va jusquen haut
pour admirer le beau coucher de soleil sur
Canberra (dun côté de la colline), et sur
les montagnes (de lautre côté). Cest superbe ! On en profite
pour se prendre un peu en photo
tous les deux.
En rentrant, on passe chez
François, puis on va se coucher après avoir un peu lu (je suis en train de finir
Que Ma joie demeure, de Giono).
Après avoir passés la journée
à Telopea (collège), et Narrabundah (lycée), Damien et moi nous dirigeons vers
le musée de Canberra, pour aller voir lexposition de photographies que nous
avons voulu voir Lundi dernier. Sur la route, on sarrête voir un van à vendre
dans le quartier de Narrabundah. On veut voir dautres vans avant de savoir
quoi en penser
pour linstant, on na aucun critère de comparaison. Ce que
lon peut dire, cest que celui-ci entre dans nos prix : AU$3000 .
Dailleurs, on découvre
quil y a, à Canberra, des familles très modestes. La famille qui vend le van
est composée dau moins 3 filles (dont 2 dentres elles ont des enfants), et
la mère est seule, et semble travailler dur pour nourrir tout ce petit monde.
Apparemment, elles veulent vendre le van car elles nont pas les moyens de faire
les réparations nécessaires et le van donne passer un contrôle pour obtenir
la «registration» australienne qui coûte assez cher.
Au Canberra Museum and Gallery,
nous admirons lexposition : ce sont des photos en noir et blanc faites
par des grands photographes et reporters pour le magasine suisse «Du». Impressionant !
Ces photos retracent lhistoire du siècle passé dans le monde entier (surtout
en Europe). Ce sont des photos souvent bouleversantes, pleines de douleur, de
gaieté,
Nous avons acheté le livre de lexpo en sortant de la galerie (Val
aussi) : So Many worlds.
Damien et Val ont envie
de faire venir leurs élèves, dans le cadre dun cours, et la galerie est
prête à organiser une visite guidée. Vers
18h30, on sort de la galerie et allons vers les magasins pour diner japonais.
Un peu avant 20h (heure
à laquelle commence le concert de lorchestre), nous allons au Llewelling Hall
(Canberra School of Music). Les gens sont en train dattendre le début du concert,
une coupe de champagne à la main. Très chic !
Au début du concert, le
chef dorchestre (que Val a déjà vu en France, à Grenoble) explique dans un
anglais assez bon, mais avec un accent très plat, loriginalité de leur interprétation
de Vivaldi et des Quatre Saisons : au début de chaque saison, il
va nous expliquer, daprès un texte dun auteur anglais, le sens de chaque mouvement.
Cest très marrant !
Après
Vivaldi, ils jouent Mozart, Concerto for Piano and Orchestra in E Flat Major
KV 449, puis Tchaikovski, Serenade for String Orchestra in C Major op.
48. Entre Vivaldi et Mozart, ils font une petite pause de 20 minutes,
et pendant ce temps, Jay nous offre le champagne (!!).
Ensuite, le concert fini,
nous allons boire un verre dans un restau-café «Caffé de la Piazza».Puis nous
faisons un tour au «Liquid Lounge», où Val et Loïc entrent gratuitement grâce
à une carte de «V.I.P» (very important person) ! Cest une copine
qui leur a donné. La musique est encore années 1980, et elle est trop forte !
On rentre vers 2h, abasourdis par la musique.
Nous allons chez Jay pour
préparer une salade ensemble, et cest Jay qui fait tout toute seule .
Nous, nous regardons sans avoir le droit de laider. Damien charge du bois
dans la voiture, pour faire un feu chez Loic. Ce bois vient dailleurs de la
maison de Jay, de ce qui na pas brûlé mais qui na pas tenu non plus.
Vers 19h, nous allons chez
Loïc, avec notre voiture, pour fêter sa dernière soirée en Australie :
il part vendredi prochain. Il y a énormement de monde dans cette maison :
une cinquantaine. Ce sont des français qui travaillent à lambassade avec lui,
des prof., des australiens quil a rencontré quand il était à Narrabundah,
ses parents australiens,
Les Australiens sont rassemblés
autour du barbecue, et cest quasiment impossible daller faire cuire sa viande
pendant les 2 premières heures. Il y a du monde un peu partout : autour
du barbecue (devant la maison), dans chaque pièce de la maison debout, assis,
un verre à la main, un sandwich dans lautre-, dans le jardin derrière
Cest
dailleurs dans ce jardin que cest le plus sympa ! La musique joue des
morceaux de dance essentiellemet (pour changer), et le pire, cest quon commence
à sy faire ! Non pas quon apprécie, mais on supporte de mieux en mieux
heureusement, dans un sens, puisque beaucoup de soirées se déroulent au rythme
de cette musique !
François chante à tue-tête,
dans le jardin, «je nreconnais plus personne( !!) en Harley Davidson( !!)».
Il parle avec Kean (celui qui habite à Sydney avec Tam, et quon na pas
vu car il était à Melbourne), et lui raconte nimporte quoi
Vers minuit, après avoir
déchargé le bois de la voiture, on allume un feu dans un gros bidon, dans le
jardin. Tout le monde se regroupe autour de cette nouvelle source de chaleur.
Nous partons, Damien et
moi, vers 1h, sans Jay puisquelle sest faite raccompagner, plus tôt dans la
soirée, par Val.
Nous nous levons vers 10h,
et après avoir rangé la maison dans loptique de létat des lieux lundi après-midi,
nous partons à la recherche de «computer fairs» (foires aux ordinateurs, dans
lesquelles on trouve des ordinateurs, imprimantes, scanners, CD vierges, etc,
moins cher que sur le marché), et éventuellement d «auto fairs» (même système
mais avec des voitures doccasions) pour regarder le prix des vans.
Nous trouvons assez vite
une «auto fair» dans laquelle il y a deux ou trois vans intéressants, mais avec
beaucoup de kilomètres au compteur. Il y a un VW tout équipé, avec 230000km,
sans plomb, 4 vitesses, en très bon état, à AU$4000. Un autre van Nissan vaut
AU$4500, a 350000km, diesel, 4 vitesses, avec air climatisé, de 1981
ce sont donc des vans assez vieux, avec beaucoup de kilomètres, mais ils sont
tout de même intéressants. On relève les numéros de téléphone, et on va voir
ailleurs.
A Fyshwyck, nous trouvons
un garage qui vend seulement de loccasion, et nous voyons plusieurs vans, dont
des utilitaires (ça coûte moins cher que les autres, mais la registration coûte
plus cher quand le van na plus la fonction dutilitaire, mais celle de v éhicule
de loisirs).
Le vendeur (Wayne !)
nous emmène voir un van rouge -plus mini-bus que van dailleurs- en très bon
état, un toyota de 1985, 150000km, vérifié par la NRMA (assureur de véhicules,
habitations),
il est à AU$6900, et nous disons à Wayne que nous ne voulons
pas mettre ce prix , mais AU$5000 maximum. Alors, il nous dit quil peut
nous descendre le prix à AU$5500, avec toutes les petites réparations notées
par la NRMA faites. Nous réfléchissons, pas très longtemps en fait car nous
sommes tous les deux très emballés par ce van dans lequel nous nous voyons déjà
partis en escapade avec 6 copains, passant la nuit dedans (2 personnes peuvent
dormir dedans),
et nous réservons donc le van en donnant AU$100.
On a donc un van !!
Ceux qui viendront nous voir pourrons en profiter en plus ! On va faire
faire des économies à nos hôtes
On pourra partir en week-end, avec une tente
en plus, sur la côte, ou vers Sydney ou Melbourne
Que de voyages en perspective !!!
OUAHHH !!
On va le chercher dès quon
a largent !
Du coup, avec cette histoire
de van, on na même pas cherché de computer fairs pour trouver un scanner et
envoyer enfin quelques photos à nos amis de France (qui doivent commencer à
simpatienter !). Mais, cest pour bientôt. On va prendre internet à la
maison, puis on va pouvoir séquiper pour envoyer des photos
ça va arriver.
LA
MAISON DE KAMBAH EST A NOUS !!
Jastique et je range
du mieux que je peux la maison, car létat des lieux de la maison est ce soir.
A 16h, une personne de lagence
vient, Dana de son petit nom, et inspecte très sommairement la maison
ça vallait
bien la peine que je membête à frotter le sol avec une pauvre éponge !!
(On na pas encore de serpière
et Val nen avait pas non plus. Alors, on fait
avec les moyens du bord !). Dana nous annonce que le propriétaire est daccord
pour que lon reprenne la maison, mais il augmente le loyer de AU$10 par semaine,
soit AU$135 au lieu de 125. On accepte car de toute façon, on na pas trop le
choix.
Pour létat des lieux, nous
allons le faire nous-mêmes en marquant sur une feuille -que Dana nous a donnée-
ce qui ne va pas dans la maison : le lino de lentrée décollé, des carreaux
de la buanderie décollés aussi,
Cest très pratique comme système car nous
prenons le temps de voir ce qui ne va pas. Ils vont sans doute nous changer
le lino dailleurs.
Ce soir, nous allons manger
chez François, notre voisin instituteur. Il nous prépare des frites cuites au
four avec un poulet rôti par le bon «Woolworth» (magasin genre Leclerc). Cest
très sympa, car François est très amusant : du genre décontracté, marrant,
traaannnquille
On va sans doute partir le week-end en 8, avec François, Lionel,
Anne, et qui voudra, en van vers la côte pacifique.
En fin daprès-midi, nous
allons chercher le van, le beau van rouge
Nous lessayons une dernière fois,
vérifions que tout marche, et nous payons CASH, en billet de AU$100. Ca fait
bizarre quand même de donner tout cet argent
Damien conduit le van, et
moi la Colt
Il roule très lentement ! Le van est un vrai veau !!
Une petite description quand même : Toyota Lite-Ace, 1,8l (doù le veau),
sans plomb («unleaded»), couleur rouge, vitesses manuelles, avec un pare-kangourou
couleur chrome, 6 sièges à larrière sur deux rangées, une porte latérale côté
gauche, fenêtres coulissantes à larrière, un poste radio-cassette, une seule
enceinte pour linstant mais Wayne nous dit de repasser dès quon peut et on
ira ensemble rajouter une enceinte côté passager (gratuitement bien entendu).
Les sièges arrières se rabattent pour faire un lit 2 places assez grand, et
la derrière rangée de sièges peut même senlever complètement, et faire donc
un grand coffre ; par contre, on ne peut plus dormir sur les sièges si
on enlève ceux de derrière.
Il est donc super ce petit
van
on le prend ce week-end pour aller à Sydney, avec Val
Demain, grande journée pour
moi !! Je commence le travail à lambassade. Je raconterai ça demain peut-être
si jai le courage de masseoir devant lordinateur, après 18h (heure à laquelle
je finis de travailler).
Ben
ça y est, jai commencé
mon travail à lAmbassade ! Je suis arrivée un peu trop tôt (vers 8h15),
car on est parti avec une seule voiture (le van, en loccurrence. Le «super
van» devrais-je dire !). Mais jai passé une petite heure avec Franck (le
garde français), et quand Virginie (la comptable) est arrivée, elle ma fait
visiter les locaux sans les gens
puis avec les gens une heure plus tard.
Jai un bureau avec téléphone,
ordinateur, imprimante, ma petite clé pour entrer dans mon bureau, ma petite
clé pour ouvrir le placard dans le bureau, et même deux autres petites clés
pour ouvrir les placards de la pièce où sont stockées les fournitures !
Que de petites clés
Le problème, cest juste
que je nai pas grand chose à faire pendant cette première journée. En fait,
depuis que Sophie Besse est partie (en décembre 99), lordinateur na pas eu
de remise à jour et le système a changé. De plus, Jean-Claude (ou Jean-Paul,
je ne sais plus, mais cest la personne qui soccupe de lintranet dans lambassade,
entre autre) doit créer un nouvel identifiant pour moi. Bref, je nai pas dordinateur
pendant toute la journée, et la seule chose que jaurais pu faire est linventaire
de tout ce quil y a dans lambassade et dans la résidence de lambassadeur
et il faut dabord que je me familiarise avec le logiciel.
A 12h, il y a un pot pour
le départ de 3 CSN (Loic Cherel le copain de Val-, Lorence documentaliste
entre lambassade et lalliance française- et Cédric informaticien). Champagne,
petits fours,
Puis, je vais manger avec
François, le nouveau CSN qui remplace Cédric, et un autre. François est très
sympa ; il vient de Bretagne, il surfe, il aime la moto. On va lui proposer
de venir avec nous à Sydney ce week-end, car il vient juste darriver en Australie
et comme il est hébergé chez Danièle (elle travaille à lambassade dans le service
de la presse. Elle a la scélorose en plaque, mais elle va plutôt bien physiquement-
sauf quelques fois quand elle a des baisses de moral, des soucis,
), on va
un peu le prendre en main.. du moins pour ce week-end, sil veut bien.
A 18h, Damien vient me chercher,
et voilà
ma première journée de travail se finit.
François (notre voisin)
passe en revenant de son footing vers la colline, et ce soir, vers 22h, nous
allons boire un verre à Kingston avec François le voisin, Anne (ou «Nanou»,
prof de S.V.T à Télopea et Narrabundah), Val, Loic, Sam, Simon,
toute la clique !
Le second jour de boulot
est quand même plus occupé
heureusement !
Je commence linventaire,
les gens viennent me voir petit à petit pour me demander des stylos, de la colle,
etc
Je rencontre un peu tout le monde, et ce côté du travail est vraiment sympathique.
Par contre, quest-ce que les gens peuvent papoter !!!! Pas tous, mais
il y a beaucoup de papotages dans les bureaux des secrétaires, dans les couloirs.
Le soir, nous allons au
restaurant, dans la City, avec Sam, Simon Una, Kean (celui qui habite à Sydney),
Val, Jay, Loic. Cest la dernière soirée de Loic en Australie : il part
vendredi à 12h AM, via les Etats-Unis. Et Val est très triste, bien sûr, que
son grand ami sen aille si tôt !!! Jay est très préoccupée pendant toute
la soirée
sans doute pense-t-elle elle aussi que cest bien triste de voir
partir Loic.
Au restaurant, nous prenons
un banquet composé de 6 plats, et on ressort du repas avec les ceintures légèrement
plus ouvertes, les ventres prêts à exploser !!
Vers 22h, nous quittons
le restaurant pour aller rejoindre les amis français de Loic au pub des OConnor
Shops (près de lAlliance Française). On retrouve en faitl les profs français :
Lionel, Marie (instits à Télopea), Anne, Dominique (le prof de maths). Quand
le pub ferme, Damien et moi avons envie daller nous coucher mais Loic et Lionel
bataillent pour que lon reste un peu plus et quon aille en boîte avec eux
juste un peu.
Nous allons donc, faibles
comme nous sommes !!, au «ICBM», une boîte branchée de la City, où 1) la
musique nest pas trop forte, 2) cest très bien aéré et ventilé, 3) la musique
est mieux quailleurs. Cest de la techno assez bien, et les jeux de lumières
dans la salle sont vraiment supers !! Ca donne envie de danser comme des
imbéciles, les bras en lair pour mieux jouer avec léclairage, dans tous les
sens quand la lumière devient saccadée (je ne me rappelle plus du nom de cet
appareil, qui nous fait voir les mouvements des corps tout décomposés
).
On samuse bien et on va
se coucher vers 2h
complètement crevés !
Val semble bien parti pour
passer une très longue nuit dans cette boite !
WEEK-END
VERS NEWCASTLE
(17-20/03)
Dur dur le réveil !!! Damien
se lève à 7h car il commence à 8h à Narrabundah, et moi je me dis que je vais
me lever vers 7h30-7h45, histoire de récupérer un peu plus
Mais, à 7h15,
le téléphone sonne !! Cest Mamie Pugnac qui appelle de si bonne heure
car la veille, elle a essayé mais ça ne répondait pas
Même si le réveil est
très très douloureux, je suis vraiment très heureuse de lentendre.
Une fois réveillée, je me
dépèche de me préparer car on a oublié de faire notre sac pour ce week-end.
Et on part 3 jours, avec le van, donc on ne doit pas oublier drap, couette,
et le surf !
Damien part avec la voiture,
et moi avec le van chargé. On doit se retrouver le soir chez Val (anciennement
chez Loic), pour partir avec le van.
Journée de travail sympa.
Je finis à 17h, et pars avec François le nouveau CSN. On quitte Canberra vers
18h30-19h, direction Sydney.
Le van marche vachement
bien ! Et on a vraiment limpression quil roule de mieux en mieux, comme
si le moteur avait besoin de se décrasser. En plus, cest très confortable
Ceux qui viendront nous voir vont être bien !!
On arrive à Sydney, plus
précisement à Bondi chez Tam, Joddie et Kean, vers 22h. Il ny a que Joddie,
qui nous accueille très chaleureusement. Les garçons veulent aller faire un
tour à locéan, à Bondi Beach, pour voir sil ny a pas moyen de surfer.
Et il y a toujours un peu
de surf quand on cherche vraiment !! Damien et Val vont donc shabiller
en combi, et planche sous le bras, ils courent à leau. Leau, dailleurs,
est très bonne. Les vagues ne sont pas très grosses, mais cest pour le
plaisir de surfer
de nuit à Sydney, que voulez-vous ?! François na pas encore sa
planche elle est avec ses malles, quelque part entre Paris et Canberra-
et il doit attendre que Val sorte de leau.. ce quil na pas
trop envie de faire ! Mais finalement, François réussit à prendre la planche
pendant un quart dheure.
Ils se douchent, et on part
se coucher chez Joddie.
Val se lève tôt pour aller
chercher des amis français à laéroport : Isabelle et Yann. Ils vont passer
un mois en Australie, avec un van de location. Ses amis arrivent vers 9h30,
mais comme Joddie va aussi à laéroport, Val part avec elle, à 8h. Sinon, il
doit prendre le bus, ce qui est assez long
François, Damien et moi
sommes réveillés vers 9h30 par le retour de Joddie et de son amie. Nous nous
préparons, et allons à Maroubra
Beach (nous y sommes déjà allés il y a 2 semaines). Là, nous devons retrouver
Val et ses amis : Maroubra Beach se trouve entre laéroport et Bondi.
Et puis, ça tombe bien car il y a du surf ! Bon, ça nest pas génial,
mais cest mieux quhier soir à Bondi.
Vers 12hAM, nous rencontrons
Isabelle et Yann :
ce sont 2 grands amis, mais pas un couple. Ils sont tous les deux supers sympas
Elle est infirmière à lhopital de La Roche-sur-Yon, et lui est médecin.
Il est actuellement en train deffectuer son service militaire aux sapeurs
pompiers de Paris.
Après un petit bain, histoire
quils se dégourdissent les pattes après 2 jours davion, nous partons vers
Manly Beach autre plage de Sydney, plus au nord. Val a des amis qui habitent
là-bas : Jean-Philippe (le prédecesseur de son propre prédecesseur à Telopea
et Narrabundah), qui sest marié avec une Australienne. Après son service militaire
à Canberra, il est revenu en France pour faire une thèse en philosophie, et
maintenant, il enseigne le français et lallemand à Sydney, et intervient quelques
fois à luniversité de Sydney.
Yann et Isa découvrent lAustralie
et ses belles araignées
Isa nen revient pas de voir autant darbres et de fleurs dans une
ville aussi grande. Elle est emmerveillée par les magnifiques eucalyptus en
plein cur de la ville, et dautres beaux arbres dont jai oublié
le nom (et ça nest pas Damien qui va me rappeler leur nom
lui qui
ne reconnaît même pas une pauvre tulipe !).
Nous allons sur la plage
de Manly, mais il ny a pas de surf et le soleil est très fort. Manly Beach
est la seconde plage la plus importante de Sydney, la rivale de Bondi.
Cest comme une petite ville, avec un marché
(plein de produits locaux) , des rues
piétonnes sur le front de mer, une immense plage de sable blanc
ambiance
décontractée.
Je dis à François, juste
comme ça, au cas où, de se mettre de la crème solaire car le soleil dAustralie
tape très fort et les coups de soleil arrivent très vite. Il me répond par un
«ouais, ouais, je vais men mettre» pas trop convaincu
et résultat : il
a des coups de soleil !!! Sur tout le corps !! Cest une belle écrevisse
et il en a bavé tout le week-end. Remarquez, je peux dire ça, moi qui ai
un joli coup de soleil sur le torse, avec la trace de mon haut de maillot de
bain
On mange
dans un petit restau végétarien, puis on reprend la route, avec lintention
daller au nord de Newcastle. Mais cest un tel bazard pour sortir
de cette satanée ville ! On voit bien lautoroute quon doit
prendre, mais on ne trouve pas dentrée dautoroute vers Newcastle
Après avoir perdu 2 heures
pour sortir de Sydney (mais les détours dans Sydney nous permettent au moins
de voir le Harbour
Bridge (et de passer dessus!)
et lOpéra
de Sydney), on sarrête à 80 km au sud de Newcastle, à Avoca Beach. En
plus, on aime tous bien le nom, alors on y va. Là, on trouve un restau de fruits
de mer à lallure attrayante, et on mange crevettes panées, cervettes nature,
poissons, calamars,
bien arrosés de vin blanc pour fêter larrivée
des touristes français. On se marre bien, et après le repas on court se prendre
un bain de minuit à poil ! On hurle comme des fous à chaque fois quil
y a une vague qui pète sur le bord. On esssaie den prendre dailleurs,
mais le petit problème, cest que la plage remonte tout dun coup
au bord, et quand on prend une vague, on finit très vite les genoux sur le sable
et ça fait mal !
François ne se baigne pas,
il semble un peu claqué par le soleil (surtout ses coups de soleils !),
et on se demande si on ne le choque pas à se baigner à poil tous les 5.
Après le petit bain ma foi
très ragaillardissant, on se douche dans des douches communes et publiques.
Puis, on part à la recherche dun peu de musique
dun pub quoi ! On entre
dans LE pub dAvoca Beach. Les gens sont là, assis une bière à la main,
pas très marrants et pas trop en forme. Aux murs, il y a plusieurs télé sur
lesquelles on peut suivre une course quelconque -histoire de faire des paris
à la mode australienne-, un match de rugby et une autre émission. Les gens sont
là, passifs devant ces écrans de télé, certains jouent au billard
pas très
motivés. Pourtant la musique est vachement bien : cest Pearl Jam !
Les garçons demandent à la serveuse de monter le volume et on danse un peu.
Enfin, on va se coucher.
On cherche un endroit pas trop éclairé, où Val peut aussi planter sa tente.
On sinstalle dans un endroit superbe : petit lagon dun côté, océan de
lautre, et on sendort sur cette vue nocturne. Pour la première fois, on dort
dans le van. Et on dort bien dedans. Bon, ça sera mieux dès quon aura installé
des rideaux aux fenêtres, une moustiquaire pour pouvoir laisser ouvert la nuit
et ne pas dormir dans une chaleur assez désagréable.. mais cest déjà pas mal !!
Le matin, on se réveille
doucement et on découvre un peu mieux le site : superbe plage de sable
légèrement orange, des falaises aux reflets verts
Il nous faut le temps
d'émerger :
François et moi restont pensifs près du van rouge, Val
et Isabelle s'assient au bord d'une table, et réfléchissent.
Les garçons vont surfer, Yann va courir (cest un mordu de course, il fait
des marathons), Isa et moi allons voir de plus près les falaises, et François
se balade en solitaire.
Puis, on repart en van(s)
et on se dirige un peu plus vers le nord. On sarrête à Terrigal North pour
déjeuner. Et en plus, il y a des soldes de fin dété !! Ouais ! Damien
sachète un livre sur les spots de surf en Australie, moi je trouve un short
de «baroudeuse», Yann sachète une panoplie de shorts : un décontracte,
un pour après le sport et un pour le soir ( !!), Val sachète un shorty
comme celui de Damien ! Sans doute pense-t-il que grâce à cette combi,
il va surfer comme mon chéri !! (Mais non, je plaisante, Val!). Dailleurs,
dans le magasin, Val essaie des combis, et tout dun coup, la vendeuse se met
à rire : il est en train dessayer un shorty de fille !
Bref, après avoir fait nos
petites emplettes, nous allons déjeuner : ufs bacon, jus dorange frais,
café/thé.
Nous reprenons la route
jusque vers Newcastle : magnifique ! La Pacific Highway a été creusée dans
la falaise, dans une roche qui semble pourtant
très dure. On surplombe des forêts luxuriantes, denses à laspect tropical.
Cest somptueux !
On trouve une plage au nom
de «Caves Beach» (Tiens tiens ! Vous avez déjà lu ce nom dans le jdb
.
Mais non !! Cétait Cave Beach, près de Jervis Bay). On se gare, et
pour accéder à la plage, on doit traverser des buissons de plantes grasses.
Plage de sable blanc, eau turquoise, rochers
à gauche que nous allons explorer avec Isa.
Niveau surf, il y a pas
mal de monde à leau.. cest une des seules plages où il y a du surf. Certains
sont très bons.
Les garçons surfent et Val
essaie sa nouvelle combi. Cest à croire que ce nouvel investissement dans
le surf le motive ! Il réussit à se lever dun seul coup, il suit
quelques vagues
il est ravi, et ne veut plus sortir de leau !
On ne peut plus larrêter !
Moi, je décide de ne pas
mettre mon haut de maillot car je nai pas envie davoir les seins tout blancs
(déjà que le reste tout autour est tout rouge !). Les jeunots de surfeurs
se foutent de moi
jai la marque de mon haut, en rouge.
Isa et moi allons voir les
rochers, où se cachent mille petits trésors : des petits crabes, des poissons,
des étoiles
de mer (pas comme celles que je connaissais), des anémones de mer
tout ce petit monde dans des trous deau au cur des rochers. Cest
superbe encore !
François dort sur la plage,
il est assomé par le décalage horaire et ses coups de soleil. Heureusement pour
lui, le temps nest pas très ensoleillé. Certes, il fait beau mais pas soleil.
On prend un petit goûter
avec des fruits et des légumes quon a achetés en venant, on se douche à poil
devant tout le monde (tranquille !!) et on part à Newcastle qui se trouve
à une demi-heure de Caves Beach.
Newcastle est une ville
assez industrielle, avec un port industriel assez important. Cest une ville
qui fait très province, mais pas très intéressante à découvrir de nuit. On trouve
un petit restau sympa, où un gars joue de la guitare en chantant. Encore un
repas assez arrosé (toujours pour fêter lAustralie, pardi !). Val
est vraiment fatigué de sa longue session de surf. On retourne dormir à Caves
Beach, et avant de se coucher on se reprend un petit bain de minuit.
Levés vers 8h, les garçons
font un petit surf de 2 heures avant de reprendre la route vers Canberra. Les
vagues ont bien grossi, presque personne à leau.
Le temps se dégrade, et
on roule sous une pluie tropicale. Le paysage est encore plus beau avec cette
pluie qui ne cesse pas jusquà Canberra.
Arrivés à Canberra, je ramène
François chez Danièle, et on va faire découvrir la colline aux kangourous à
Isa et Yann. Ils hallucinent un peu en voyant les kangourous en plein dans la
ville, en train de sauter tranquillement sur leur colline.
Puis, nous allons manger
chez Val, avec Sue, Chris (qui sont en co-location avec Val) et Jay (qui nous
a préparé un repas !!!). Vers 22h, M. Moulet (attaché scientifique à lAmbassade)
nous amène le nouveau CSN qui vient juste de sortir de laéroport. Florent remplace
Loic Cherel, il va dormir chez nous pour la nuit et je lemmène à lAmbassade
le lendemain matin pour quil soit pris en main par quelquun dautre. Il a
lair très sympa.
Fin de ce long week-end
super sympa !
SOIREE
CHEZ COLETTE et CHRISTIAN DEPIERRE
Nous sommes invités ce soir,
chez Christian Depierre
un petit repas avec Val, et des amis de Christian et
Colette Depierre. Christian Depierre est lattaché linguistique de lAmbassade,
je crois lavoir déjà dit, mais tant pis
cest pour ceux qui ont la mémoire
courte !
Ils habitent en plein centre
ville, à Civic, au 8ème étage, dans un grand appartement superbe.
Baies vitrées aux 2 étages, balcons, jacuzzi sur le balcon du bas (en panne,
mais quand même !), grand salon, chambres au 1er. Cest un appart très
agréable. Ils sont 4 à vivre dedans : Julie (élève à Narrabundah), Pauline
(élève à Telopea, en primaire), et Christian et Colette. Leur 3ième
fille est restée en France, à Toulouse, pour finir ses études.
Nous entamons lapéritif
en attendant que les autres invités arrivent : champagne !! Puis,
arrivent deux jeunes artistes français. Ils sont tous les deux dilômés des Beaux-Arts
et sont venus en Australie pour continuer leurs études : elle a obtenu
une bourse des beaux-arts pour faire ses études à Canberra, et il la suit, et
va trouver des petits boulots pour gagner de largent. Ils nous expliquent,
plus tard dans la soirée, comment lAustralie les a intéressés. Apparemment,
ses dessins à elle ressemblent beaucoup à lart aborigène, sans quelle lait
cherché
et lui est aussi inspiré, inconsciemment, par cet art primitif. Ils
sont à Canberra depuis 1 mois ou 2, et ils viennent de se faire voler leur vieille
voiture
qui a été retrouvée les 4 roues en lair, défoncée, sans moteur.
Les autres invités arrivent :
il sagit de lancienne vice-consul de lAmbassade de France, de son mari et
de leur petit bébé. Ils sont tous très sympathiques.
Nous passons à table, mangeons
et buvons bien. Val se laisse tenter par les cigarillos que Christian lui présente,
alors quil ne fume jamais. Il les apprécie beaucoup
surtout avec le vin !
Vers 1h du matin, après
le petit Armagnac, Val, Damien et moi amenons Julie danser un peu. Nous allons
dabord au Gipsys Bar, mais rien. Puis, nous entrons dans le ICBM, la boîte
que nous préférons pour linstant (nous ne les avons pas toutes faites !).
Damien et Val dansent comme des fous, et Julie les regarde, ahurie par leur
déhanché
. Moi, je suis vannée et il ne me tarde quune chose : dormir.
Mais cela ne mempêche pas de danser. Par contre, Julie regarde les gens danser
sans bouger. Elle naime pas cette musique (elle préfère la musique dAmérique
du Sud
), et na pas envie de faire deffort
Si elle croit quon aime cette
musique, nous ! Mais il faut savoir samuser aussi ! Des Australiens
la regardent, essaient de la faire réagir, mais
sans succès.
Une heure plus tard, nous
retournons chez Julie ; les invités sont toujours là, assis au salon, devant
une tasse de thé. Nous nous éclipsons, et allons nous coucher.
WEEK-END
A BROULEE BEACH
(24-25-26/03)
Réveil très dur encore
Je finis mon travail à 18h,
et je retrouve Damien à la maison : il a déjà préparé les bagages, chargé le
van, et on attend plus que des nouvelles de Dominique, Jacqueline, Marie et
Ross pour aller les chercher à Pearce. Coup de fil reçu, on passe les prendre,
on charge un peu plus le van : plus rien ne peut rentrer, et il n'est pas question
d'ouvrir le coffre!!
Ross est à l'arrière, entre
la nourriture, la couette, la cane à pêche d'Anne (qui est partie avec François
en moto) et le surf de Damien. On est donc 6 dans le van... c'est l'heure de
tester l'engin! On doit traverser des montagnes, et à l'aller, on va tester
le frein moteur!! Par contre, au retour le van va devoir grimper au sommet de
la montagne... on craint le pire!!
On va un peu plus au sud-est
de Batemans Bay, il y a environ 3h de route. On part à 19h, il fait déjà sombre.
On essaie de voir le panneau qui annonce "kangourou à ski"... Si!
Si!! Sur cette route vers la côte, des malins ont collé, avec du scotch noir,
des skis et des batons aux kangourous. C'est très marrant, et surtout surprenant.
Val l'a pris en photo la première fois qu'il l'a vu, c'est-à-dire il y a un
peu plus d'un an... Malheureusement, cette fois-ci, nous ne l'avons pas vu!!
On arrive à Broulee vers
22h. Pour aller à la maison (louée par Dominique pour le week-end donc), nous
prenons une route très pentue, puis tournons dans une petite rue bordée de végétation
luxuriante. Nous découvrons la maison de nuit, mais nous nous apercevons déjà
de sa grandeur. Il y a une entrée, 3 chambres, une grande cuisine américaine
qui donne sur un grand salon, 2 salles de bain, un garage, une buanderie, et
surtout un grand jardin avec une grande table dehors... et un barbecue! En plus,
la maison est très bien équipée : lave-vaisselle, lave-linge, bouilloire, four,
micro-onde, grille-pain,..., poste de radio, télévision, magnétoscope. Le paradis!
Et encore, nous n'avons pas vu le site! Nous savons seulement que nous sommes
sur une presqu'île, donc entourés d'eau.
Dominique nous prépare à
manger, nous dînons, et allons nous coucher. Comme il manque 2 lits, Marie et
Anne dorment dans le salon sur les coussins des canapés et fauteuils.
Damien se lève tôt pour
aller surfer. La plage est apparemment à quelques minutes de la maison.
Je me lève vers 9h, et quand je sors de la chambre.... Ouaaah! Je vois l'océan
à travers un rideau d'arbres (pas des eucalyptus!)... L'eau est bleu turquoise
en premier plan, et un peu plus loin, elle devient plus foncé, bleu ciel. Je
vais dans l'immense jardin rejoindre les autres, et nous déjeunons tous ensemble.
François est parti avec Damien, et revient petit-déjeuner avec nous. Damien
revient du surf ra-vi! Il y avait des grosses vagues. Mais il y avait aussi
beaucoup de surfeurs locaux et des bons en plus!
Il petit-déjeune à son tour,
et nous allons nous balader au bord de l'eau. Là, je découvre à mon tour la
beauté de l'endroit. (Apès s'être un peu égaré dans les "dunes" et
avoir croisé un serpent, nous retrouvons le chemin qui mène à la plage). Pour
aller sur la plage, on descend d'abord dans un bout de forêt (pendant 2 minutes),
puis on arrive sur une étendue d'herbe très sèche et courte... et on voit même
un gros lézard, un espèce de gecko.
Et là... devant nous, l'océan. En effet, nous sommes sur une presqu'île : nous
sommes donc entourés de 2 baies. A gauche, c'est une baie calme, on peut y faire
de la plongée avec masque, tuba et palmes (du "snorkelling"), et au
bout de la baie -à droite, à la pointe de la presqu'île, où il y a des rochers
d'ailleurs- il y a aussi du surf mais un peu dangereux. A droite, l'océan est
plus agité et on peut surfer!! Configuration idéale pour Damien et moi...
Dominique reste à la maison
pour cuisiner un boeuf bourgignon pour le soir. Anne essaie de pêcher vers la
pointe de la presqu'île, mais elle revient vers 13h, bredouille.
En faisant notre petit tour,
je ramasse plein de coquillages et du sable (pour changer! Damien commence à
s'inquiéter pour le retour en France... avec mon sable et mes coquillages).
On fait le tour de la presqu'île que les Australiens appellent "Broulee
Island". On voit des rochers aux couleurs fabuleuses, et même des compositions
naturelles qui font penser à de l'art aborigène! Au bout, des plaques commémoratives
d'hommes morts pendant je ne sais pas quel incident (peut-être des bâteaux qui
se sont fracassés sur les rochers) sont cloués dans la roche. Ca fait assez
bizarre...
En revenant un peu vers
la baie calme, des jeunes surfeurs sont sur les rochers, en train de se chamailler.
Damien va les voir et leur demande s'ils ont surfé la vague juste devant eux,
qui pête sur les rochers. Ils lui répondent qu'ils viennent souvent ici pour
surfer, et quand ils voient que Damien semble inquieté par les rochers, ils
répondent quelque chose comme "Yes, there are rocks, but.... ". La
vague est très régulière, et reste assez creuse. Elle ne pête pas en barre...
mais sur les rochers quand même. Damien leur demande s'ils seront là cet après-midi
pour surfer avec eux, mais apparemment, ils doivent rentrer chez eux et donc
ne seront pas là. Tant pis!
On rentre à la maison, mange
avec les autres, vite fait. François fait du parapente, et veut aller voir s'il
peut en faire à 5 minutes un peu plus au nord-ouest. Damien et moi voulons acheter
masque et tuba, et des lunettes de soleil pour moi (car j'ai cassé les autres
au week-end vers Newcastle, en jouant au freeze-be avec Isa). Damien aimerait
aussi trouver un surf shop car, en posant sa planche vendredi sur les carreaux,
il a abimé le tail de sa planche.
On trouve un magasin pas
très loin, et on achète tout l'équipement pour le snorkelling, mes lunettes.
On va voir en haut de la colline s'il n'y a pas moyen de voler... mais François
mesure le vent, et il n'y en a pas assez.
De retour à la maison, Damien
et moi allons faire du snorkelling dans l'eau calme, les autres sont en train
de faire bronzette sur la plage (des surfeurs), ou en train d'essayer de pêcher.
Puis, après la petite balade
dans les eaux peu profondes de la baie tranquille, Damien va chercher son surf
et moi, je prends l'appareil photo "au cas où". Mais, il n'y a plus
grand chose, et les locaux sont vraiment bons. Damien reste quand même un bon
moment à l'eau, espérant peut-être voir les bons surfeurs partir.
Anne et Ross reviennent
de leur pêche de l'après-midi avec 7 poissons! Ce sont des whitings (des merlans
-je viens juste de regarder dans le dictionnaire bilingue de mon ordinateur-).
Ils ont attrapé ces poissons grâce à un habitué (un pêcheur qui habite à Canberra
et qui passe tous ces week-ends ici) et à ses appats : des vers de sable, attrapés
grâce à un procédé peu banal! Un poisson coupé est dans un bas de femme, et
le pêcheur balade son collant sur le sable recouvert d'un peu d'eau. Dès qu'il
voit une ondulation dans le sable, il chope la tête du ver grâce à une pince...
Le soir, nous dégustons
l'excellent boeuf bourgignon, et gardons les whitings d'Anne et Roth pour le
lendemain midi... sur le barbecue....mmmmmh!
Nous bavardons, le pêcheur
qui a aidé Anne et Ross vient nous faire un petit coucou. Damien et moi allons
nous coucher assez tôt, et les autres semblent s'amuser comme des fous en hurlant,
chantant, ...
Damien part surfer le matin,
mais c'est pire que la veille. Je le rejoins sur la plage, et nous allons voir
coment pêchent Anne, Ross et l'Australien.
La façon de pêcher des australiens
à Broulee est vraiment très particulière : ils sont sur la plage, avec leur
super canne à pêche (avec un moulinet, forcément) appuyée sur le ventre. On
se demande comment ils peuvent attraper des poissons en étant au bord de l'eau,
sur la plage.... mais ça marche! Anne et Ross ont quand même attrapé 7 poissons
hier!! Et des bons, en plus! Apparemment, d'après le pêcheur du coin, c'est
grâce aux appats, aux vers des sables... mais c'est très dur de les attraper.
Ross s'y est essayé pendant toute la matinée, mais il faut vraiment savoir reconnaître
l'ondulation qui annonce le ver... attention! Cest tout un art!! Et le pêcheur
local y est très habitué, et réussit à prendre plusieurs vers très vite.
Le pêcheur passe la
canne à Damien, et au bout de quelques minutes, hop! Un whiting mord à l'hameçon!
Ca motive Damien, qui reste du coup plus d'une heure avec sa canne appuyée sur
le ventre. Mais, plus rien ne mord, seuls des poissons malins réussissent à
piquer le ver sans se faire prendre... Au bout d'une heure, Damien décide enfin
de partir: c'est marrant de pêcher, mais juste quand ça mord!
Anne est très patiente :
elle reste toute la matinée pour rien. Mais elle est ravie... Remarquez, Ross
a beaucoup de courage aussi!! Rester toute la matinée, penché en avant, en train
de balancer le collant sur le sable, à attendre d'apercevoir un ver... il faut
le faire!!
Le midi, on fait griller
les poissons au barbecue.
Ross et François partent en moto, plus au sud-est, pour voler, et ils reviennent
vers 16h. Pendant ce temps, on nettoie la maison, certains vont se faire une
dernière petite baignade.
Dehors, je regarde les coquillages
que j'ai ramassés. Il y en a un que Damien a ramassé au fond de l'eau quand
on faisait du snorkelling. Je les mets dans l'eau, et j'aperçois des espèces
de tentacules qui bougent dans le gros coquillage tout rond... après un moment,
le machin qui vivait dans le coquillage sort de la coque... c'est ignoble!!
C'est un espèce de machin blanc translucide, tout visqueux, avec des tentacules
poilus au bout. Le pauvre est en fait en train de mourir dans de l'eau douce.
Jacqueline est dégoutée en voyant ce truc tout visqueux... je le cache sous
la coquille pour laisser le soin à Damien (qui est en train de faire la sieste
depuis 1 heure) de le jeter. Quand il se reveille, je lui montre, et après l'avoir
bien regardé, il en conclut la même chose : c'est i-gnoble! Il réussit à le
jeter dans l'herbe. Tout le monde est soulagé.
On part vers 17h.... Dans
le van, Dominique, Jacqueline et Marie sont très motivés et chantent pendant
quasiment tout le trajet retour. Ca fait très « colonies de vacances »
cest assez marrant, mais cest aussi un peu saoûlant. On arrive chez Dominique
et Jacqueline, on décharge tout le barda, et on va se coucher chez nous.
D'ailleurs, le van marche
HYPER bien! Il a grimpé les routes de montagne sans problème. On montait, et
il a telllement bien roulé qu'on s'est demandé si on avait bien monté toute
la route qui passe à travers la montagne... mais oui!! Et avec quelle facilité!!
Tout ça pour un petit 10 litres/100 km!!
SEMAINE
DE TRAVAIL
Voilà une semaine bien chargée
Damien nen sort pas de ses préparations de brevet blanc, corrections de brevet
blanc, remplissage des bulletins pour les conseils de classe de la semaine qui
arrive. Et puisque le week-end, nous avons pris le parti den profiter un maximum,
et donc de ne pas travailler, la semaine est forcément chargée !
Moi bien sûr, je nai pas
à travailler à la maison, et souvent, je ne suis pas trop débordée à lAmbassade
cest le moins que lon puisse dire ! Mais quand même ! Je fais des
choses. Jai les inventaires à faire : je vais voir les maisons des gardes
(très sympathiques maisons, avec vue sur le lac Burley Griffin, entourées de
verdures, à quelques minutes à pied du lieu de travail, quasiment tout meublé
et gratuitement), peut-être la résidence de lAmbassadeur mais il ny a rien
de sûr car cest Virginie (la comptable) qui a commencé à linventorier. Et
je fais aussi lapprentissage du standard ! Si, si !! Je regarde comment
Françoise fait, quelles phrases toutes faites elle utilise,
, et elle me cède
sa place le temps daller faire des trucs. Ca nest pas trop sorcier, je devrais
men sortir. En fait, il est question que je remplace Françoise au standard
pour les vacances dAvril
mais il y a du changement dans lair, et sans doute
que Françoise va changer de poste, et Danièle (celle qui travaille à la presse
et qui est atteint de la sclérose en plaques) va prendre sa place. Dans ce cas-là,
je nai plus le standard à faire, à moins que Danièle prenne des vacances !
Si je ne fais pas ce remplacement,
je risque de trouver le temps long
parce quà part linventaire, les commandes
(qui sont passées et reçues), et des petites tâches de temps à autres, je manque
un peu doccupation. Je ne peux pas me plaindre ! Ca me permet de tenir
mon jdb à jour !
Après un périple de deux
semaines au coeur de l'Australie (Melbourne, Coober Peddy, la Gold Country et
Ayers Rocks, en gros), Isabelle et Yann rentrent à Canberra dans la nuit
de vendredi à samedi... très fatigués par leurs heures de route. En plus, ils
avaient prévu d'arriver vendredi vers 17h, mais à cette heure-ci, ils étaient
encore à 400km de Canberra!
Pensant qu'ils allaient arriver vendredi, nous prévoyons un petit repas, le soir, dans un restau de Kingston, avec Jay, Val, Damien et moi... et même sans eux, nous y allons quand même, pour manger de la cuisine "moderne". Nous nous couchons tôt, histoire de récupérer un peu le sommeil qui nous manque depuis poff!!.... je ne sais combien de temps.