WEEK-END A SYDNEY (03-05/03) pour MARDI GRAS !

et un peu de surf quand même !

(avec l’aimable collaboration de Damien, mon petit chéri… Il n’a pas lu tout le texte avant de rajouter ses remarques ; d’où quelque fois, des répétitions d’informations.)

 

Vendredi 3 mars

Je vois Jay le matin ; elle m’acompagne à la NRMA à Woden pour régler les histoires d’assurance de la voiture. On fait un peu les boutiques ensemble dans Woden, et je trouve ce qui sera l’album photo + le jdb… je vais enfin pouvoir commencer à ranger les photos.

Préparation de la petite escapade vers Sydney… et départ de chez Loïc vers 17h. On part avec la Colt (notre voiture). On a rabattu le siège arrière (1/3), baissé le siège avant côté passager, et mis les planches sur le côté gauche dans la voiture. Val et moi sommes donc tous les deux derrière, un peu collés par le manque de place. «Damien en est vert» (ajout de Val !), et de fait il se console en roulant jusqu’à l’entrée de Sydney (soit un heure et demie avant le centre), puis Val prend la relève dans la ville car il connaît la route. Pendant que Damien roule, Val lit Phèdre de Racine à haute voix (il va l’étudier avec ses élèves de seconde, et il s’imbibe de la pièce).

On va à Bondi (prononcé bondaï), car Val a des amis qui habitent dans ce quartier réputé de Sydney : Tam, Sam (quand il cherchait du travail à Sydney, tout en vivant une partie de la semaine à Canberra chez sa maman), une fille Joddie, et Kean (que l’on n’a pas vu du week-end car il était à Melbourne).

Bref, quand on arrive dans Sydney, on est étonné par la hauteur des buildings, la proximité de l’océan, et les arbres au milieu de la ville. Les arbres sont tellement beaux ! En fait, c’est sans doute la végétation de Sydney qui m’a le plus étonnée. D’autres choses dans le week-end seront encore plus étonnantes !

Arrivés à l’adresse où l’on doit dormir, on cherche la maison. En effet, elle est complètement cachée par une végétation luxuriante, une vraie forêt vierge, avec des palmiers, des fougères géantes qui nous caressent alors que nous approchons du porche. On rencontre les amis de Val : Tam et son amie, vautrés devant la télé. Sam, Simon et sa copine Una doivent nous rejoindre dans la soirée. On voit la maison… dans un état ! Ils habitent dans une grande maison, qui devait être une maison très bourgeoise mais qui, maintenant, est en train de tomber en ruine (j’exagère quand même). Le propriétaire va la récupérer dans 2 mois pour la détruire et en refaire une neuve, ou simplement la rénover, ce qui explique qu’aucun travaux ne soit entrepris par les locataires (d’ailleurs, le ménage non plus). Cette maison est très bien située puisqu’elle est à 10 minutes à pied de Bondi Beach, et elle est dans un quartier assez chic et cher. Tam nous montre l’endroit où nous devons dormir, au rez de chaussée, côté jardin, mais c’est délabré et ça ne sent pas bon, nous remercions poliment mais un peu dégoutés quand même.

Comme Sam, Simon et Una ne sont pas encore là, nous allons voir la plage… au cas où il y aurait des vagues. Mais, il n’y en a pas ! En plus, Damien ne sait pas si on peut se baigner la nuit à cause des requins, mais Tam nous dit qu’il y a des filets anti-requins tout le long de cette plage. (Moi, cette histoire de filet ne me rassure pas du tout… il n’y en a pas tout le long de la côte, et les requins malins peuvent donc sans doute passer sans problèmes, non ?! A moins qu’un requin ne puisse pas être malin …) La plage est très éclairée par d’immenses lampadaires et des projecteurs (ce qui nous surprend, nous qui sommes habitués à Montalivet et à la plage dans le noir). On voit des habitations et des immeubles tout autour de la petite baie. Damien dit que ça lui rappelle la côte portugaise près de Lisbonne.

Quand nous revenons à la maison, Sam et les autres sont là. Nous partons donc voir un peu à quoi ressemble Sydney la nuit. Nous n’avons pas mangé et Sam et Val nous amènent dans un quartier où l’on mange bien pour pas trop cher. C’est aussi le quartier homosexuel de Sydney. En plus, le mois de février a été celui de l’homosexualité, et ça se clôture par un défilé, samedi soir : la Gay Parade. Donc, il y a énormement d’homos, surtout des hommes. Au début, on le remarque puis on s’étonne de plus en plus en voyant le nombre de couples homos qui passent devant nous (90% d’homos dans les rues). On va manger dans un restaurant-café le «Bombay Café», tenu par des homos, avec des serveurs homos dont un hyper efféminé (limite travesti), et une clientèle majoritairement homo. On est dans la Oxford Street, d’où le défilé doit partir demain.

Puis, après avoir très bien mangé mais une fois de plus trop épicé à mon goût, nous allons dans un bar, où il y a trop de bruit et pas de place pour danser. A minuit, le bar ferme, et nous allons nous coucher : Damien veut se lever tôt pour aller surfer. En rentrant, nous faisons un détour par Watson Bay pour avoir une vue sur les falaises et sur la City de Sydney. On n’a pas le pied de l’appareil, et donc pas de photo du lieu (sorry).

A la maison, on dort en fait dans le salon, près de Val et de Sam et pas en bas, dans la partie de la maison qu’ils n’habitent pas et qui donne sur le jardin, derrière. Dans la soirée, on voit passer un gentil cafard dans le salon… ça me rassure pour la nuit ! En plus, quand la copine de Tam le voit, elle dit (en anglais !) «Oh !! Regardez le joli cafard ! Cet après-midi, quand je me suis réveillé de ma sieste, j’avais un cafard sur la tête, d’ailleurs !». Ah ben chouette alors, moi je dis ! On passe tout de même une assez bonne nuit, puis on se lève vers  8h.

 

Samedi 4 mars: La Gay Parade

Direction la mer et les vagues (à pied)!!! Sam et Val nous accompagnent. Mais, à Bondi, il n’y a pas trop de vagues. Val et Damien vont quand même surfer. Pas génial… Damien et Sam font un petit footing sur la plage, et nous rentrons à la maison. Là, on se repose un peu, histoire d’être en forme pour la Gay Parade le soir. Dans l’après-midi, Sam part en ville s’acheter des tee-shirts et Val, Damien et moi repartons à la plage pour se balader sur les falaises à droite de Bondi. On s’arrête dans un petit restaurant le «Thaina Box». On y mange des pâtes (épicées les miennes, pour changer) servies par une très jolie  serveuse… qui laisse Val rêveur –c’est peu dire (petite remarque rajoutée par Val).

Puis, sur la route pour aller marcher le long des falaises, Damien se rend compte que les vagues sont plus grosses que le matin… on écourte donc la balade, et on repart chercher les planches et les combis. Moi, je reste à la maison (l’eau n’est pas très chaude et il y a beaucoup de vent sur la plage). Damien et  Val rentrent vers 17h30 avec beaucoup de gamelles pour Val et quelques bouts de vagues correctes pour Damien paraît-il.

On se prépare pour la Gay Parade. Des copains de Val qui habitent à Sydney nous retrouvent à la maison : Damien (un autre) et Nicolas (ils ne sont pas ensemble, et ni l’un ni l’autre n’est homo même si Damien est habillé avec un short moulant noir court, un tee-shirt, un petit gilet par dessus et des chaussures montantes… c’est pour mieux se fondre dans la masse), et vers 18h30, on part vers Oxford Street. Sam et ses copines (dont une qui s’est mise des faux cheveux longs pour la soirée : chose que l’on découvre le lendemain lorsqu’on la voit avec les cheveux courts, à la plage de Bronte) partent dans un taxi ; et Damien, Val, Damien et moi montons dans la voiture de Nicolas. On se gare assez loin, car soit il n’y a pas de place, soit les rues sont bloquées.

Le spectacle commence déjà dans les rues que l’on traverse : des homos habillés en cuir, les fesses à l’air, des lesbiennes très masculines, cheveux rasés, tenant leur copine par la main, s’embrassant…

Le défilé commence à 19h30, on essaie donc de trouver un endroit d’où on puisse le suivre du début à la fin, chose assez difficile car il y a je ne sais combien de gens qui sont venus voir l’évènement (700 000 aux dires des médias). On va finalement vers la fin de la parade, et là, équipés de cageots pour être plus hauts, on suit toute la parade (ou presque car elle dure plus de 4 heures). La Gay Parade est le défilé de différents mouvements homosexuels, avec des chars décorés, des danses, de la musique,… Rien de particulièrement provocant, mais tout de même très étonnant.

Il y a les «Australian Bears» (des gros bonhommes homos, avec des gros bides, une grosse barbe… des ours !), les familles des gays (parents, enfants),… Il y a même un char de la police australienne. C’est la première fois que les policiers défilent dans la Parade. C’est des fois limite ridicule, masi les gens sont heureux de parader, d’affirmer haut et fort leur homosexualité. C’est aussi un défilé pour la tolérance et le droit d’expression.

Ce qui est déroutant, c’est que plus de 7000 personnes ont apparemment défilé… on a l’impression que toute la population de Sydney est homosexuelle. Ce qui n’est pas le cas, bien sûr. Les hommes sont pour la plupart bien faits, musclés, le torse rasé et huilé,… et les femmes sont très masculines ; très peu sont jolies ou bien faites au désespoir de Damien.

Vers 23h, on quitte nos places, et allons retrouver Sam et ses copines au bar le «Court House». Les rues sont bondées de monde ! On croise partout des homos bien sûr, des transsexuels, des travestis… mais toujours, les gens restent polis, courtois et calmes. «Et Dam et Flo sont sages et s’occupent du petit Val complètement imbibé de whisky en le nourrissant avec un hot dog» (ça, c’est Val qui l’a rajouté en lisant le jdb).

En effet, Val est un peu mal en point, car pour bien préparer la soirée, il se concocte un mélange whisky-Coca dans une bouteille de Coca-cola… et il vide la bouteille pendant la Parade. Résultat : il danse avec tout le monde et n’importe qui, il invite toutes les jolies filles à monter sur son cageot pour mieux voir la Parade (et, t’as vu mon beau cageot ! Si tu veux, j’te l’prête… mmmh !), il saute même par dessus la barrière et parvient à défiler pendant 1 minute… il nous fait bien rire !!

Par contre, une fois au Court House, il a l’alcool encore plus gai et surtout plus amoureux. Il embrasse tout le monde : les copines qui sont venues avec Sam (dont celle de Sam), Una, Simon, Damien (l’autre, pas Damien Loquay !), Sam (si !si !! il embrasse les garçons aussi ! Il faut dire que Sam a bu la même dose de whisky, et il est aussi gai (ou gay ? parce qu’apparemment, cette soirée très spéciale réveille en certains leurs tendances homosexuelles…)) que Val. Val accoste même des filles qu’il ne connaît pas, et quelques minutes après il leur demande bien gentiment s’il ne peut pas les embrasser… Les filles rigolent et se demandent qui il va encore embrasser. Elles ne semblent pas particulièrement surprises, ça les fait simplement beaucoup rire. Nicolas nous dit que les Australiennes sont très anglo-saxonnes pour ça ; elles ne se montrent pas très farouches, du moins pour les baisers. Val demande d’un air inquiet, et surtout perdu : «Il est où Sam ?», dès que celui-ci disparaît de son champ de vision (pas très étendu avec l’effet de l’alcool).

Vers 1h, je crois, on quitte le bar pour trouver un endroit où danser. Mais c’est d’un compliqué pour réunir tout le monde et décider tous ensemble!! On perd Sam qui est bloqué sur les lèvres de sa copine (ou celles d’une autre d’ailleurs), puis Val qui est en train de discuter avec je ne sais qui… puis, les cinq (les 3 filles, Sam et Val) qui sont en train de se béquoter… puis, les filles en ont marre et veulent rentrer : ça ne les fait plus trop rire . Sam perd un peu l’équilibre, Val essaie de le rattraper mais ça ne marche pas et Sam se retrouve les fesses par terre ; puis, ça le fait rire et il fait exprès de tituber et de perdre l’équilibre… Sam et Val ne savent pas s’ils vont danser ou s’ils sont trop fatigués.

Nicolas, Damien, Damien et moi attendons qu’ils décident enfin, car nous voulons aller danser un peu. Finalement, Sam, Val et les filles rentrent en taxi à la maison. (Le lendemain, Val se rend compte qu’en fait, il aurait bien aimé danser lui aussi, mais il n’était plus trop lucide pour prendre la bonne décision du premier coup !)

Nous assistons au ballet des machines qui nettoient les rues encombrées de bouteilles de bière, de cageots (pour mieux voir la parade, rappelez-vous…), de papiers, de gens vautrés sur le trottoir… C’est un spectacle assez intéressant… L’après-fête… Damien n’avait plus son appareil photo et on le regrette. Les policiers, montés sur des chevaux, font sortir les gens de la rue, les machines balaient, envoient de l’eau jusque sur les trottoirs… c’est un second défilé !

Nous cherchons une boîte où il est possible d’entrer sans carte de membre, sans réservation ou sans invitation, car à événement spécial, soirées spéciales et privées pour la plupart. On finit, une heure plus tard, par entrer dans une boîte (AU$5) où on entend principalement de la disco. On croise, dans cette boîte, encore beaucoup d’homos, de transsexuels… On a l’impression que les gens ont tous pris de l’ecstasy ou une autre drogue dans ce genre ; les couples se collent, s’embrassant sans cesse… on dirait même qu’ils vont se violer au milieu de la salle. Mais non ! Ils vont plutôt dans les toilettes… Etrange. Malgré cela, l’ambiance n’est pas malsaine.

On part vers 3h, et on va dormir à la maison, raccompagnés par Nicolas qui habite à Bondi aussi. Damien loge chez lui pour l’instant, il attend de trouver un travail à Sydney, dans le «marketing» nous a-t-il dit (il vient de finir son stage). Nicolas travaille dans un cabinet d’audits et de conseils chez Ernst & Young. Il a envie de vivre en Australie définitivement, et cherche à se faire sponsoriser par sa boîte pour obtenir un visa de résident permanent. Après quoi, il pourra monter sa propre entreprise ou aller dans une autre société ; il doit juste 2 ans à la boîte qui le sponsorise, sans quoi il doit leur verser une indemnité de départ avant terme. Il a un beau petit 4x4 tout neuf, son appartement est apparemment très chouette, avec un équipement hifi-vidéo dernier cri… Il vit bien !

Quand on rentre à la maison, Val dort très profondément. Il ne lève même pas le coin d’une paupière pour voir qui vient. IL DORT ! Pourtant, on sonne à l’entrée car la porte est fermée et nous n’avons pas les clés ; Damien prend une douche… bref, on n’est pas très très silencieux.

 

Dimanche 5 mars

Fatigués, on se lève vers 10h pour aller prendre un brunch à l’australienne dans un petit bar de Bronte Beach (sud de Sydney). Sur la route, on voit des vagues très sympas. On a bien sûr les surfs dans la voiture. Pour aller sur les terrasses des cafés, on passe dans un petit parc au bord de l’océan, où les gens sont assis autour de tables en train de prendre le petit déj’ ou en train de faire un barbecue (il est 11h). Les enfants courent dans tous les sens.

On croise Sam pendant qu’on est dans un des cafés : il va plus loin car il est avec ses copines. On mange notre petit déjeuner, et direction Maroubra Beach (une autre baie plus au sud), car Val a entendu dire qu’il y a du surf là-bas. En repartant, on passe faire un coucou à Sam et à ses copines, et là, on découvre que la brune a les cheveux courts ! La veille, elle s’était mis des faux-cheveux… Ca fait assez bizarre. De plus, elles étaient toutes très maquillées la veille, et là, elles sont au naturel… ce qui leur va beaucoup mieux d’ailleurs 

On arrive à Maroubra, Damien saute à l’eau pour faire une très bonne session… il essaie enfin vraiment sa planche qui le satisfait pleinement. Je le vois surfer, et franchement, c’est un des meilleurs à l’eau !! Si, si ! Plus à gauche (en regardant l’océan), il y a un spot mieux mais Damien a peur de la proximité des rochers. Sur ce spot, les surfeurs sont vraiment bons, mais c’est quand même assez risqué.

Val revient au bout d’un moment, dégoûté de ne pas arriver à prendre des vagues. Il faut dire que les conditions ne sont pas trop bonnes pour débuter. Les vagues du bord pètent en barre, et Val se prend toute la mousse dessus. Et là où les vagues sont mieux, il y a trop de monde.

Damien se fait taxer une vague par 2 gars… je le vois depuis le bord pas content du tout !! Il sort juste après en nous disant qu’il a eu envie de leur jeter sa planche en pleine  tête.

Pendant que les garçons sont à l’eau, une sirène retentit. On ne comprend pas pourquoi, mais Val me dit après que ce sont des alertes aux requins. Les zodiacs et le scooter des lifeguards partent pour voir, mais reviennent assez vite. C’est une fausse alerte, ou alors les requins se sont éloignés. Cela se produit une ou deux autres fois, mais pareil : les lifeguards reviennent vite. Damien reste paisiblement à l’eau, ne comprenant pas lui non plus ce que cette sirène signifie. Un homme en surf à côté de lui semble aussi l’ignorer, alors que plusieurs surfeurs sortent de l’eau (sans doute des surfeurs avertis, eux). (On a appris le lendemain dans les journaux qu’un homme s’était fait croquer le genoux par des requins sur une plage de Sydney, brrrreuuu… !)

Damien sort de l’eau, les garçons se douchent et nous revenons vers la maison à Bondi. Là-bas, un barbecue nous attend. Nous mangeons, puis reprenons la route vers 16h direction Canberra. On voit un coucher de soleil fantastique!!! Les couleurs dans le ciel sont hallucinantes ! Des bleus, des roses, des oranges, des blancs…. Pffouou ! Ça nous en coupe le souffle.

On arrive à Kambah vers 20h30/21h, fatigués de ce long week-end pleins d’émotions. (la preuve : 5 ou 6 pages pour le raconter !)

Sur le répondeur, un message tout triste d’Annie (Loquay), et un de M. Elbisser me disant que M. Guérin désire me voir Lundi matin pour signer le contrat pour le job à l’ambassade… Enfin !

On appelle à Canéjan, on parle à Annie et Philippe,  et Brice nous rappelle plus tard, vers 22h30 heure australienne, c’est-à-dire de retour de son viet vo dao du dimanche matin. Il y a un écho dans le téléphone… je passe le combiné à Damien car je n’arrive pas à parler en m’entendant. Damien semble y parvenir car il reste presqu’une demi-heure avec le petit Briçou. Ça fait du bien d’entendre sa voix !

Il va nous envoyer des CD gravés de Pearl Jam et de Muse (qui me manque énormément, même si j’entends quelque fois une de leur chanson sur la radio «Triple J»). D’ailleurs, Muse passe en concert à Sydney dans peu de temps et je vais aller me renseigner à l’Office du Tourisme pour savoir si le groupe ne passe pas à Canberra. Je les ai déjà vu avec Brice et François à Bordeaux, mais j’ai bien envie de les revoir !


MON CONTRAT DE TRAVAIL A L’AMBASSADE

 

Lundi 6 mars

Damien et Val partent comme à peu près tous les lundi matins, à Telopea, ensemble, à 7.00. Je vais à l’Ambassade dans la matinée et je rencontre M. Guérin qui me réexplique qu’il a eu une quinzaine de candidatures (en dehors de la mienne) dont 2 pas mal (une australo-viétnamienne, et une québécoise mariée à un australien)… mais ma candidature était la plus appropriée. Il me montre mon contrat que je reviendrai signer dans la semaine. Il photocopie mon passeport avec le visa pour voir s’il n’y a pas de problème ; on descend voir la standardiste pour savoir si je vais bénéficier ou non de la Medicare australienne (la sécurité sociale) –apparemment, je ne peux pas, mais elle va plus se renseigner-, pour voir si elle sait pour mon visa (s’il est compatible avec un emploi en contrat local ou pas), mais elle ne sait pas …

Si mon visa ne me permet pas de travailler en contrat local, l’Ambassade fera ce qu’il faut pour que je puisse. Ça n’est donc qu’une formalité 

Je commence le mercredi 15 mars, je fais 39 h/semaine pour AU$2200 par mois (environ 9500frs), + le treizième mois. Par contre, il y a les impôts australiens à payer : 35 à 50% du salaire (au moins 42000frs d’impôts pour de 9500frs par mois !!!). Je vais donc avoir au mieux 6000frs par mois à ma disposition, le reste servant à payer les impôts.

J’ai 22 jours de congés payés, les jours fériés australiens et les français (selon Val), et je peux prendre des congès sans solde si je veux avoir plus de vacances avec Damien. J’espère pouvoir demander 2 semaines début juillet pour être avec Annie, Philippe et Brice quand ils seront en Australie. Je demanderai une fois que j’aurai commencé mon travail. En plus, Val et Damien ont 2 semaines de congès à Pâques et je ne pourrai pas être avec eux… c’est dommage, mais je commencerai juste à travailler. On ne peut pas tout avoir !

Après l’Ambassade, je passe à Telopea qui est à 5 minutes en voiture. Damien est fatigué, il n’arrive pas à travailler efficacement et ça l’énerve. En plus, depuis quelques jours, il a plein de petits boutons sur le corps et ça le démange. On ne sait pas d’où ça vient, mais quand il prend une douche chaude, la démangeaison s’accentue… peut-être une allergie au soleil, ou alors, il a attrapé ça à Kambah Pool. Dans ce cas, Val aussi devrait avoir quelque chose, non ? Mais il n’a rien. Damien va essayer de trouver un dermato quand il aura un peu le temps.

Avant de partir de Telopea, je relève le courrier internet, et on apprend que Bernard Bonnin voudrait bien lui-aussi recevoir le petit jdb, avec un message de notre part… Notre fan club s’aggrandit !!

Dans l’après-midi, je rentre à la maison, et je commence mon album photo-jdb…. C’est pas mal, le résultat !

Maman m’appelle dans la soirée, alors que j’étais justement en train de me dire que ce serait bien qu’elle appelle. Transmission de pensées…


ROLLER-BLADE AVEC JAY

lien vers "Jay" et notre expérience en roller (en 2 photos)

Mercredi 8 mars

Ce matin, je vais rejoindre Jay chez elle. Je rencontre enfin son copain, qui s’appelle lui aussi Damien. Il est très gentil, et nous parlons un peu en attendant qu’il parte à son travail (vers 10h/10h30). Au début, je remarque son accent australien et n’arrive pas à comprendre tout ce qu’il me dit, mais très vite, mon oreille s’y habitue et je comprends presque tout sans trop de difficultés… je m’améliore !! J’apprends, entre autres, que Damien est d’origine française : son arrière-grand-père était français, et il a immigré en Australie et s’est marié à une anglaise (je crois) 

Puis, Jay et moi allons en voiture derrière la High Court, près du lac, rive gauche (pas du côté de la City, mais du côté du New Parliament). Là-bas, le revêtement est bien lisse pour faire du roller-blade… et surtout, il n’y a pas de pente ! Ce qui est très approprié puisque Jay met, pour la première fois, des rollers au pied, et moi d’ailleurs, je me sens bien plus à l’aise sans pente : je  ne sais pas trop comment freiner efficacement, et la prise de vitesse «incontrôlée» ne m’intéresse pas trop pour l’instant. (Je suis sûre que Brice m’imagine très bien dans une petite pente, en train de sentir que je perds le contrôle de mes petits rollers ! 

Nous partons donc, rollers au pied, près du Lac (Burley Griffin Lake, je crois)… et les débuts de Jay sont assez encourageants… mais pour se sentir plus rassurées, nous nous tenons la main, et nous roulons bien mieux comme ça. En fait, cela nous donne un certain rythme, et surtout de l’équilibre car Jay a tendance à se pencher en arrière quand elle sent qu’elle perd l’équilibre, et à chaque fois, elle manque de tomber à la renverse (un peu dangereux en rollers, surtout quand on n’a pas de casque), et de m’entraîner avec elle dans sa chute.

Au bout de peut-être une heure, Jay a envie d’arrêter, et nous partons vers le City pour manger. Nous allons dans le restaurant où son Damien travaille. C’est un restaurant italien, ou plutôt à tendance italienne. La décoration à l’intérieur est vraiment très moche. Mais, on y mange très bien, avec du vin blanc de Nouvelle Zélande, et en plus, on ne paye pas… parce que Damien nous offre le repas, d’après ce que je comprends !

Puis, nous allons chercher Damien à Telopea, il rencontre l’autre Damien par la même occasion. Jay est ravie car elle aimerait beaucoup que l’on devienne amis avec Damien aussi… Avec l’histoire de Val, il se mefie un peu des Français.

Captivante journée, non ? Bien sûr, on ne peut pas avoir des choses fantastiques à raconter tous les jours !! désolé… La prochaine fois ??


LA COLLINE AUX KANGOUROUS

lien vers "Urambi Hills" en photos

 

Jeudi 9 mars

Damien et Val partent ensemble à Telopea (vers 7h). Damien finit vers 12h40, je vais donc le chercher, en passant d’abord à Woden régler l’assurance de la voiture, changer la batterie du téléphone portatif que Jay m’a donné, me renseigner sur les mobiles (notre téléphone portable français ne peut pas marcher sans un numéro qu’il faut acheter auprès de notre revendeur français (la clé réseau), et ça coûte cher… donc, on s’en passera)… Je vais à Telopea, on mange avec Val dans le restau dans lequel Jay a travaillé (très bon, tartes faites maison, salades originales et bonnes) 

Puis, une fois rentrés à Kambah, Damien et moi allons vers 19h sur notre colline aux kangourous (Kambah Hill). Nous nous approchons tout doucement des troupeaux de kangourous qu’il y a partout autour de nous. En fait, c’est presque certain qu’en s’approchant lentement, en venant régulièrement, en restant un moment avec eux, en essayant en bref de se fondre dans le décor, on peut les toucher. On se trouve au plus près à 5 mètres d’eux… Un kangourou essaie pourtant de nous impressionné : il se cabre en arrière, tient son buste bien bombé et nous regarde fixement ; mais dès que nous faisons un pas de plus, il s’éloigne un peu en sautant.

Il fait sombre, mais nous essayons tout de même de prendre quelques photos… on est tellement près d’eux ! Quand Damien prend une photo, le flash se déclenche et les kangourous sont effrayés. Ils font un petit geste de recul en nous regardant, un peu étonnés par cet éclair.

On va jusqu’en haut pour admirer le beau coucher de soleil sur Canberra (d’un côté de la colline), et sur les montagnes (de l’autre côté). C’est superbe ! On en profite pour se prendre un peu en photo tous les deux.

En rentrant, on passe chez François, puis on va se coucher après avoir un peu lu (je suis en train de finir Que Ma joie demeure, de Giono).


CANBERRA MUSEUM AND GALLERY et LE COLOGNE NEW PHILARMONIC ORCHESTRA à Llewellyn Hall

 

Vendredi 10 mars

Après avoir passés la journée à Telopea (collège), et Narrabundah (lycée), Damien et moi nous dirigeons vers le musée de Canberra, pour aller voir l’exposition de photographies que nous avons voulu voir Lundi dernier. Sur la route, on s’arrête voir un van à vendre dans le quartier de Narrabundah. On veut voir d’autres vans avant de savoir quoi en penser… pour l’instant, on n’a aucun critère de comparaison. Ce que l’on peut dire, c’est que celui-ci entre dans nos prix : AU$3000 .

D’ailleurs, on découvre qu’il y a, à Canberra, des familles très modestes. La famille qui vend le van est composée d’au moins 3 filles (dont 2 d’entres elles ont des enfants), et la mère est seule, et semble travailler dur pour nourrir tout ce petit monde. Apparemment, elles veulent vendre le van car elles n’ont pas les moyens de faire les réparations nécessaires et le van donne passer un contrôle pour obtenir la  «registration» australienne qui coûte assez cher.

Au Canberra Museum and Gallery, nous admirons l’exposition : ce sont des photos en noir et blanc faites par des grands photographes et reporters pour le magasine suisse «Du». Impressionant ! Ces photos retracent l’histoire du siècle passé dans le monde entier (surtout en Europe). Ce sont des photos souvent bouleversantes, pleines de douleur, de gaieté,… Nous avons acheté le livre de l’expo en sortant de la galerie (Val aussi) : So Many worlds.

Damien et Val ont envie de faire venir leurs élèves, dans le cadre d’un cours, et la galerie est prête à organiser une visite guidée. Vers 18h30, on sort de la galerie et allons vers les magasins pour diner japonais. Nous en profitons pour aller dans un magasin de musique et demandons où nous devons aller pour connaître assez à l’avance les dates des concert en Nouvelles Galles du Sud. On ne veut plus louper un seul concert comme celui de Live . Un des vendeurs, spécialisé «Pearl Jam», nous dit qu’après leur tournée en Europe cet été , le groupe Pearl Jam risquait sans doute de faire une tournée vers les Etats Unis, et l’Australie vers le mois de décembre. Grande nouvelle !

Un peu avant 20h (heure à laquelle commence le concert de l’orchestre), nous allons au Llewelling Hall (Canberra School of Music). Les gens sont en train d’attendre le début du concert, une coupe de champagne à la main. Très chic !

Au début du concert, le chef d’orchestre (que Val a déjà vu en France, à Grenoble) explique dans un anglais assez bon, mais avec un accent très plat, l’originalité de leur interprétation de Vivaldi et des Quatre Saisons : au début de chaque saison, il va nous expliquer, d’après un texte d’un auteur anglais, le sens de chaque mouvement. C’est très marrant !

Après Vivaldi, ils jouent Mozart, Concerto for Piano and Orchestra in E Flat Major KV 449, puis Tchaikovski, Serenade for String Orchestra in C Major op. 48. Entre Vivaldi et Mozart, ils font une petite pause de 20 minutes, et pendant ce temps, Jay nous offre le champagne (!!).

Ensuite, le concert fini, nous allons boire un verre dans un restau-café «Caffé de la Piazza».Puis nous faisons un tour au «Liquid Lounge», où Val et Loïc entrent gratuitement grâce à une carte de «V.I.P» (very important person) ! C’est une copine qui leur a donné. La musique est encore années 1980, et elle est trop forte ! On rentre vers 2h, abasourdis par la musique.


 DERNIERE SOIREE DE LOIC CHEREL

et LE NOUVEAU VAN ROUGE

 

Samedi 11 mars

Nous allons chez Jay pour préparer une salade ensemble, et c’est Jay qui fait tout toute seule . Nous, nous regardons sans avoir le droit de l’aider. Damien charge du bois  dans la voiture, pour faire un feu chez Loic. Ce bois vient d’ailleurs de la maison de Jay, de ce qui n’a pas brûlé mais qui n’a pas tenu non plus.

Vers 19h, nous allons chez Loïc, avec notre voiture, pour fêter sa dernière soirée en Australie : il part vendredi prochain. Il y a énormement de monde dans cette maison : une cinquantaine. Ce sont des français qui travaillent à l’ambassade avec lui, des prof., des australiens qu’il a rencontré quand il était à Narrabundah, ses parents australiens,…

Les Australiens sont rassemblés autour du barbecue, et c’est quasiment impossible d’aller faire cuire sa viande pendant les 2 premières heures. Il y a du monde un peu partout : autour du barbecue (devant la maison), dans chaque pièce de la maison –debout, assis, un verre à la main, un sandwich dans l’autre-, dans le jardin derrière… C’est d’ailleurs dans ce jardin que c’est le plus sympa ! La musique joue des morceaux de dance essentiellemet (pour changer), et le pire, c’est qu’on commence à s’y faire ! Non pas qu’on apprécie, mais on supporte de mieux en mieux… heureusement, dans un sens, puisque beaucoup de soirées se déroulent au rythme de cette musique !

François chante à tue-tête, dans le jardin, «je n’reconnais plus personne( !!) en Harley Davidson( !!)». Il parle avec Kean (celui qui habite  à Sydney avec Tam, et qu’on n’a pas vu car il était à Melbourne), et lui raconte n’importe quoi…

Vers minuit, après avoir déchargé le bois de la voiture, on allume un feu dans un gros bidon, dans le jardin. Tout le monde se regroupe autour de cette nouvelle source de chaleur.

Nous partons, Damien et moi, vers 1h, sans Jay puisqu’elle s’est faite raccompagner, plus tôt dans la soirée, par Val.

Dimanche 12 mars : le début de notre histoire avec le van

Nous nous levons vers 10h, et après avoir rangé la maison dans l’optique de l’état des lieux lundi après-midi, nous partons à la recherche de «computer fairs» (foires aux ordinateurs, dans lesquelles on trouve des ordinateurs, imprimantes, scanners, CD vierges, etc, moins cher que sur le marché), et éventuellement d’ «auto fairs» (même système mais avec des voitures d’occasions) pour regarder le prix des vans.

Nous trouvons assez vite une «auto fair» dans laquelle il y a deux ou trois vans intéressants, mais avec beaucoup de kilomètres au compteur. Il y a un VW tout équipé, avec 230000km, sans plomb, 4 vitesses, en très bon état, à AU$4000. Un autre van Nissan vaut AU$4500, a 350000km, diesel, 4 vitesses, avec  air climatisé, de 1981… ce sont donc des vans assez vieux, avec beaucoup de kilomètres, mais ils sont tout de même intéressants. On relève les numéros de téléphone, et on va voir ailleurs.

A Fyshwyck, nous trouvons un garage qui vend seulement de l’occasion, et nous voyons plusieurs vans, dont des utilitaires (ça coûte moins cher que les autres, mais la registration coûte plus cher quand le van n’a plus la fonction d’utilitaire, mais celle de v éhicule de loisirs).

Le vendeur (Wayne !) nous emmène voir un van rouge -plus mini-bus que van d’ailleurs- en très bon état, un toyota de 1985, 150000km, vérifié par la NRMA (assureur de véhicules, habitations),… il est à AU$6900, et nous disons à Wayne que nous ne voulons pas mettre ce prix , mais AU$5000 maximum. Alors, il nous dit qu’il peut nous descendre le prix à AU$5500, avec toutes les petites réparations notées par la NRMA faites. Nous réfléchissons, pas très longtemps en fait car nous sommes tous les deux très emballés par ce van dans lequel nous nous voyons déjà partis en escapade avec 6 copains, passant la nuit dedans (2 personnes peuvent dormir dedans), … et nous réservons donc le van en donnant AU$100.

On a donc un van !! Ceux qui viendront nous voir pourrons en profiter en plus ! On va faire faire des économies à nos hôtes… On pourra partir en week-end, avec une tente en plus, sur la côte, ou vers Sydney ou Melbourne… Que de voyages en perspective !!! OUAHHH !!

On va le chercher dès qu’on a l’argent !

Du coup, avec cette histoire de van, on n’a même pas cherché de computer fairs pour trouver un scanner et envoyer enfin quelques photos à nos amis de France (qui doivent commencer à s’impatienter !). Mais, c’est pour bientôt. On va prendre internet à la maison, puis on va pouvoir s’équiper pour envoyer des photos… ça va arriver.

 


LA MAISON DE KAMBAH EST A NOUS !!

juste un petit aperçu

 

Lundi 13 mars : état des lieux

J’astique  et je range du mieux que je peux la maison, car l’état des lieux de la maison est ce soir.

A 16h, une personne de l’agence vient, Dana de son petit nom, et inspecte très sommairement la maison… ça vallait bien la peine que je m’embête à frotter le sol avec une pauvre éponge !! (On n’a pas encore de serpière… et Val n’en avait pas non plus. Alors, on fait avec les moyens du bord !). Dana nous annonce que le propriétaire est d’accord pour que l’on reprenne la maison, mais il augmente le loyer de AU$10 par semaine, soit AU$135 au lieu de 125. On accepte car de toute façon, on n’a pas trop le  choix.

Pour l’état des lieux, nous allons le faire nous-mêmes en marquant sur une feuille -que Dana nous a donnée- ce qui ne va pas dans la maison : le lino de l’entrée décollé, des carreaux de la buanderie décollés aussi,… C’est très pratique comme système car nous prenons le temps de voir ce qui ne va pas. Ils vont sans doute nous changer le lino d’ailleurs.

Ce soir, nous allons manger chez François, notre voisin instituteur. Il nous prépare des frites cuites au four avec un poulet rôti par le bon «Woolworth» (magasin genre Leclerc). C’est très sympa, car François est très amusant : du genre décontracté, marrant, traaannnquille… On va sans doute partir le week-end en 8, avec François, Lionel, Anne, et qui voudra, en van vers la côte pacifique.

 

Mardi 14 mars : le van, aussi, est à nous

En fin d’après-midi, nous allons chercher le van, le beau van rouge… Nous l’essayons une dernière fois, vérifions que tout marche, et nous payons CASH, en billet de AU$100. Ca fait bizarre quand même de donner tout cet argent  

Damien conduit le van, et moi la Colt… Il roule très lentement ! Le van est un vrai veau !! Une petite description quand même : Toyota Lite-Ace, 1,8l (d’où le veau), sans plomb («unleaded»), couleur rouge, vitesses manuelles, avec un pare-kangourou couleur chrome, 6 sièges à l’arrière sur deux rangées, une porte latérale côté gauche, fenêtres coulissantes à l’arrière, un poste radio-cassette, une seule enceinte pour l’instant mais Wayne nous dit de repasser dès qu’on peut et on ira ensemble rajouter une enceinte côté passager (gratuitement bien entendu). Les sièges arrières se rabattent pour faire un lit 2 places assez grand, et la derrière rangée de sièges peut même s’enlever complètement, et faire donc un grand coffre ; par contre, on ne peut plus dormir sur les sièges si on enlève ceux de derrière.

Il est donc super ce petit van… on le prend ce week-end pour aller à Sydney, avec Val 

Demain, grande journée pour moi !! Je commence le travail à l’ambassade. Je raconterai ça demain peut-être… si j’ai le courage de m’asseoir devant l’ordinateur, après 18h (heure à laquelle je finis de travailler).

 


AAAAHHHH... L'AMBASSADE!

 

Mercredi 15 mars

Ben… ça y est, j’ai commencé mon travail à l’Ambassade ! Je suis arrivée un peu trop tôt (vers 8h15), car on est parti avec une seule voiture (le van, en l’occurrence. Le «super van» devrais-je dire !). Mais j’ai passé une petite heure avec Franck (le garde français), et quand Virginie (la comptable) est arrivée, elle m’a fait visiter les locaux sans les gens… puis avec les gens une heure plus tard.

J’ai un bureau avec téléphone, ordinateur, imprimante, ma petite clé pour entrer dans mon bureau, ma petite clé pour ouvrir le placard dans le bureau, et même deux autres petites clés pour ouvrir les placards de la pièce où sont stockées les fournitures ! Que de petites clés…

Le problème, c’est juste que je n’ai pas grand chose à faire pendant cette première journée. En fait, depuis que Sophie Besse est partie (en décembre 99), l’ordinateur n’a pas eu de remise à jour et le système a changé. De plus, Jean-Claude (ou Jean-Paul, je ne sais plus, mais c’est la personne qui s’occupe de l’intranet dans l’ambassade, entre autre) doit créer un nouvel identifiant pour moi. Bref, je n’ai pas d’ordinateur pendant toute la journée, et la seule chose que j’aurais pu faire est l’inventaire de tout ce qu’il y a dans l’ambassade et dans la résidence de l’ambassadeur… et il faut d’abord que je me familiarise avec le logiciel.

A 12h, il y a un pot pour le départ de 3 CSN (Loic Cherel –le copain de Val-, Lorence –documentaliste entre l’ambassade et l’alliance française- et Cédric –informaticien). Champagne, petits fours, …

Puis, je vais manger avec François, le nouveau CSN qui remplace Cédric, et un autre. François est très sympa ; il vient de Bretagne, il surfe, il aime la moto. On va lui proposer de venir avec nous à Sydney ce week-end, car il vient juste d’arriver en Australie et comme il est hébergé chez Danièle (elle travaille à l’ambassade dans le service de la presse. Elle a la scélorose en plaque, mais elle va plutôt bien –physiquement- sauf quelques fois quand elle a des baisses de moral, des soucis,… ), on va un peu le prendre en main.. du moins pour ce week-end, s’il veut bien.

A 18h, Damien vient me chercher, et voilà… ma première journée de travail se finit. 

François (notre voisin) passe en revenant de son footing vers la colline, et ce soir, vers 22h, nous allons boire un verre à Kingston avec François le voisin, Anne (ou «Nanou», prof de S.V.T à Télopea et Narrabundah), Val, Loic, Sam, Simon,… toute la clique !

 

Jeudi 16 mars : soirée avec Loïc

Le second jour de boulot est quand même plus occupé… heureusement !

Je commence l’inventaire, les gens viennent me voir petit à petit pour me demander des stylos, de la colle, etc… Je rencontre un peu tout le monde, et ce côté du travail est vraiment sympathique. Par contre, qu’est-ce que les gens peuvent papoter !!!! Pas tous, mais il y a beaucoup de papotages dans les bureaux des secrétaires, dans les couloirs.

Le soir, nous allons au restaurant, dans la City, avec Sam, Simon Una, Kean (celui qui habite à Sydney), Val, Jay, Loic. C’est la dernière soirée de Loic en Australie : il part vendredi à 12h AM, via les Etats-Unis. Et Val est très triste, bien sûr, que son grand ami s’en aille si tôt !!! Jay est très préoccupée pendant toute la soirée… sans doute pense-t-elle elle aussi que c’est bien triste de voir partir Loic.

Au restaurant, nous prenons un banquet composé de 6 plats, et on ressort du repas avec les ceintures légèrement plus ouvertes, les ventres prêts à exploser !!  

Vers 22h, nous quittons le restaurant pour aller rejoindre les amis français de Loic au pub des O’Connor Shops (près de l’Alliance Française). On retrouve en faitl les profs français : Lionel, Marie (instits à Télopea), Anne, Dominique (le prof de maths). Quand le pub ferme, Damien et moi avons envie d’aller nous coucher mais Loic et Lionel bataillent pour que l’on reste un peu plus et qu’on aille en boîte avec eux… juste un peu.

Nous allons donc, faibles comme nous sommes !!, au «ICBM», une boîte branchée de la City, où 1) la musique n’est pas trop forte, 2) c’est très bien aéré et ventilé, 3) la musique est mieux qu’ailleurs. C’est de la techno assez bien, et les jeux de lumières dans la salle sont vraiment supers !! Ca donne envie de danser comme des imbéciles, les bras en l’air pour mieux jouer avec l’éclairage, dans tous les sens quand la lumière devient saccadée (je ne me rappelle plus du nom de cet appareil, qui nous fait voir les mouvements des corps tout décomposés…).

On s’amuse bien et on va se coucher vers 2h… complètement crevés !

Val semble bien parti pour passer une très longue nuit dans cette boite !

 


WEEK-END VERS NEWCASTLE

(17-20/03)

lien vers Newcastle et ses plages en photos

Vendredi 17 mars

Dur dur le réveil !!! Damien se lève à 7h car il commence à 8h à Narrabundah, et moi je me dis que je vais me lever vers 7h30-7h45, histoire de récupérer un peu plus… Mais, à 7h15, le téléphone sonne !! C’est Mamie Pugnac qui appelle de si bonne heure car la veille, elle a essayé mais ça ne répondait pas… Même si le réveil est très très douloureux, je suis vraiment très heureuse de l’entendre.

Une fois réveillée, je me dépèche de me préparer car on a oublié de faire notre sac pour ce week-end. Et on part 3 jours, avec le van, donc  on ne doit pas oublier drap, couette,… et le surf !

Damien part avec la voiture, et moi avec le van chargé. On doit se retrouver le soir chez Val (anciennement chez Loic), pour partir avec le van.

Journée de travail sympa. Je finis à 17h, et pars avec François le nouveau CSN. On quitte Canberra vers 18h30-19h, direction Sydney.

Le van marche vachement bien ! Et on a vraiment l’impression qu’il roule de mieux en mieux, comme si le moteur avait besoin de se décrasser. En plus, c’est très confortable… Ceux qui viendront nous voir vont être bien !!

On arrive à Sydney, plus précisement à Bondi chez Tam, Joddie et Kean, vers 22h. Il n’y a que Joddie, qui nous accueille très chaleureusement. Les garçons veulent aller faire un tour à l’océan, à Bondi Beach, pour voir s’il n’y a pas moyen de surfer.

Et il y a toujours un peu de surf quand on cherche vraiment !! Damien et Val vont donc s’habiller en combi, et planche sous le bras, ils courent à l’eau. L’eau, d’ailleurs, est très bonne. Les vagues ne sont pas très grosses, mais c’est pour le plaisir de surfer de nuit à Sydney, que voulez-vous ?! François n’a pas encore sa planche –elle est avec ses malles, quelque part entre Paris et Canberra- et il doit attendre que Val sorte de l’eau.. ce qu’il n’a pas trop envie de faire ! Mais finalement, François réussit à prendre la planche pendant un quart d’heure.

Ils se douchent, et on part se coucher chez Joddie.

 

Samedi 18 mars

Val se lève tôt pour aller chercher des amis français à l’aéroport : Isabelle et Yann. Ils vont passer un mois en Australie, avec un van de location. Ses amis arrivent vers 9h30, mais comme Joddie va aussi à l’aéroport, Val part avec elle, à 8h. Sinon, il doit prendre le bus, ce qui est assez long 

François, Damien et moi sommes réveillés vers 9h30 par le retour de Joddie et de son amie. Nous nous préparons, et allons à Maroubra Beach (nous y sommes déjà allés il y a 2 semaines). Là, nous devons retrouver Val et ses amis : Maroubra Beach se trouve entre l’aéroport et Bondi. Et puis, ça tombe bien car il y a du surf ! Bon, ça n’est pas génial, mais c’est mieux qu’hier soir à Bondi.

Vers 12hAM, nous rencontrons Isabelle et Yann : ce sont 2 grands amis, mais pas un couple. Ils sont tous les deux supers sympas… Elle est infirmière à l’hopital de La Roche-sur-Yon, et lui est médecin. Il est actuellement en train d’effectuer son service militaire aux sapeurs pompiers de Paris.

Après un petit bain, histoire qu’ils se dégourdissent les pattes après 2 jours d’avion, nous partons vers Manly Beach –autre plage de Sydney, plus au nord. Val a des amis qui habitent là-bas : Jean-Philippe (le prédecesseur de son propre prédecesseur à Telopea et Narrabundah), qui s’est marié avec une Australienne. Après son service militaire à Canberra, il est revenu en France pour faire une thèse en philosophie, et maintenant, il enseigne le français et l’allemand à Sydney, et intervient quelques fois à l’université de Sydney.

Yann et Isa découvrent l’Australie et ses belles araignées… Isa n’en revient pas de voir autant d’arbres et de fleurs dans une ville aussi grande. Elle est emmerveillée par les magnifiques eucalyptus en plein cœur de la ville, et d’autres beaux arbres dont j’ai oublié le nom (et ça n’est pas Damien qui va me rappeler leur nom… lui qui ne reconnaît même pas une pauvre tulipe !).

Nous allons sur la plage de Manly, mais il n’y a pas de surf et le soleil est très fort. Manly Beach est la seconde plage la plus importante de Sydney, la rivale de Bondi.  C’est comme une petite ville, avec un marché (plein de produits locaux) , des rues piétonnes sur le front de mer, une immense plage de sable blanc… ambiance décontractée.

Je dis à François, juste comme ça, au cas où, de se mettre de la crème solaire car le soleil d’Australie tape très fort et les coups de soleil arrivent très vite. Il me répond par un «ouais, ouais, je vais m’en mettre» pas trop convaincu… et résultat : il a des coups de soleil !!! Sur tout le corps !! C’est une belle écrevisse… et il en a bavé tout le week-end. Remarquez, je peux dire ça, moi qui ai un joli coup de soleil sur le torse, avec la trace de mon haut de maillot de bain…

On mange dans un petit restau végétarien, puis on reprend la route, avec l’intention d’aller au nord de Newcastle. Mais c’est un tel bazard pour sortir de cette satanée ville ! On voit bien l’autoroute qu’on doit prendre, mais on ne trouve pas d’entrée d’autoroute vers Newcastle…

Après avoir perdu 2 heures pour sortir de Sydney (mais les détours dans Sydney nous permettent au moins de voir le Harbour Bridge (et de passer dessus!) et l’Opéra de Sydney), on s’arrête à 80 km au sud de Newcastle, à Avoca Beach. En plus, on aime tous bien le nom, alors on y va. Là, on trouve un restau de fruits de mer à l’allure attrayante, et on mange crevettes panées, cervettes nature, poissons, calamars, … bien arrosés de vin blanc pour fêter l’arrivée des touristes français. On se marre bien, et après le repas on court se prendre un bain de minuit à poil ! On hurle comme des fous à chaque fois qu’il y a une vague qui pète sur le bord. On esssaie d’en prendre d’ailleurs, mais le petit problème, c’est que la plage remonte tout d’un coup au bord, et quand on prend une vague, on finit très vite les genoux sur le sable… et ça fait mal !

François ne se baigne pas, il semble un peu claqué par le soleil (surtout ses coups de soleils !), et on se demande si on ne le choque pas à se baigner à poil tous les 5.

Après le petit bain ma foi très ragaillardissant, on se douche dans des douches communes et publiques. Puis, on part à la recherche d’un peu de musique… d’un pub quoi ! On entre dans LE pub d’Avoca Beach. Les gens sont là, assis une bière à la main, pas très marrants et pas trop en forme. Aux murs, il y a plusieurs télé sur lesquelles on peut suivre une course quelconque -histoire de faire des paris à la mode australienne-, un match de rugby et une autre émission. Les gens sont là, passifs devant ces écrans de télé, certains jouent au billard… pas très motivés. Pourtant la musique est vachement bien : c’est Pearl Jam ! Les garçons demandent à la serveuse de monter le volume et on danse un peu.

Enfin, on va se coucher. On cherche un endroit pas trop éclairé, où Val peut aussi planter sa tente. On s’installe dans un endroit superbe : petit lagon d’un côté, océan de l’autre, et on s’endort sur cette vue nocturne. Pour la première fois, on dort dans le van. Et on dort bien dedans. Bon, ça sera mieux dès qu’on aura installé des rideaux aux fenêtres, une moustiquaire pour pouvoir laisser ouvert la nuit et ne pas dormir dans une chaleur assez désagréable.. mais c’est déjà pas mal !!

 

Dimanche 19 mars

Le matin, on se réveille doucement et on découvre un peu mieux le site : superbe plage de sable légèrement orange, des falaises aux reflets verts… Il nous faut le temps d'émerger : François et moi restont pensifs près du van rouge, Val et Isabelle s'assient au bord d'une table, et réfléchissent. Les garçons vont surfer, Yann va courir (c’est un mordu de course, il fait des marathons), Isa et moi allons voir de plus près les falaises, et François se balade en solitaire.

Puis, on repart en van(s) et on se dirige un peu plus vers le nord. On s’arrête à Terrigal North pour déjeuner. Et en plus, il y a des soldes de fin d’été !! Ouais ! Damien s’achète un livre sur les spots de surf en Australie, moi je trouve un short de «baroudeuse», Yann s’achète une panoplie de shorts : un décontracte, un pour après le sport et un pour le soir ( !!), Val s’achète un shorty comme celui de Damien ! Sans doute pense-t-il que grâce à cette combi, il va surfer comme mon chéri !! (Mais non, je plaisante, Val!). D’ailleurs, dans le magasin, Val essaie des combis, et tout d’un coup, la vendeuse se met à rire : il est en train d’essayer un shorty de fille !

Bref, après avoir fait nos petites emplettes, nous allons déjeuner : œufs bacon, jus d’orange frais, café/thé.

Nous reprenons la route jusque vers Newcastle : magnifique ! La Pacific Highway a été creusée dans la falaise, dans une roche qui semble pourtant très dure. On surplombe des forêts luxuriantes, denses à l’aspect tropical. C’est somptueux !

On trouve une plage au nom de «Caves Beach» (Tiens tiens ! Vous avez déjà lu ce nom dans le jdb…. Mais non !! C’était Cave Beach, près de Jervis Bay). On se gare, et pour accéder à la plage, on doit traverser des buissons de plantes grasses. Plage de sable blanc, eau turquoise, rochers à gauche que nous allons explorer avec Isa.

Niveau surf, il y a pas mal de monde à l’eau.. c’est une des seules plages où il y a du surf. Certains sont très bons.

Les garçons surfent et Val essaie sa nouvelle combi. C’est à croire que ce nouvel investissement dans le surf le motive ! Il réussit à se lever d’un seul coup, il suit quelques vagues… il est ravi, et ne veut plus sortir de l’eau ! On ne peut plus l’arrêter !

Moi, je décide de ne pas mettre mon haut de maillot car je n’ai pas envie d’avoir les seins tout blancs (déjà que le reste tout autour est tout rouge !). Les jeunots de surfeurs se foutent de moi… j’ai la marque de mon haut, en rouge.

Isa et moi allons voir les rochers, où se cachent mille petits trésors : des petits crabes, des poissons, des étoiles de mer (pas comme celles que je connaissais), des anémones de mer… tout ce petit monde dans des trous d’eau au cœur des rochers. C’est superbe encore !

François dort sur la plage, il est assomé par le décalage horaire et ses coups de soleil. Heureusement pour lui, le temps n’est pas très ensoleillé. Certes, il fait beau mais pas soleil.

On prend un petit goûter avec des fruits et des légumes qu’on a achetés en venant, on se douche à poil devant tout le monde (tranquille !!) et on part à Newcastle qui se trouve à une demi-heure de Caves Beach.

Newcastle est une ville assez industrielle, avec un port industriel assez important. C’est une ville qui fait très province, mais pas très intéressante à découvrir de nuit. On trouve un petit restau sympa, où un gars joue de la guitare en chantant. Encore un repas assez  arrosé (toujours pour fêter l’Australie, pardi !). Val est vraiment fatigué de sa longue session de surf. On retourne dormir à Caves Beach, et avant de se coucher on se reprend un petit bain de minuit.

 

Lundi 20 mars : Canberra Day, donc seulement férié pour l’A.C.T

Levés vers 8h, les garçons font un petit surf de 2 heures avant de reprendre la route vers Canberra. Les vagues ont bien grossi, presque personne à l’eau. Damien surfe très bien, et s'en ravie mais Val en bave royalement! (cf dossier en photos)

Le temps se dégrade, et on roule sous une pluie tropicale. Le paysage est encore plus beau avec cette pluie qui ne cesse pas jusqu’à Canberra.

Arrivés à Canberra, je ramène François chez Danièle, et on va faire découvrir la colline aux kangourous à Isa et Yann. Ils hallucinent un peu en voyant les kangourous en plein dans la ville, en train de sauter tranquillement sur leur colline.

Puis, nous allons manger chez Val, avec Sue, Chris (qui sont en co-location avec Val) et Jay (qui nous a préparé un repas !!!). Vers 22h, M. Moulet (attaché scientifique à l’Ambassade) nous amène le nouveau CSN qui vient juste de sortir de l’aéroport. Florent remplace Loic Cherel, il va dormir chez nous pour la nuit et je l’emmène à l’Ambassade le lendemain matin pour qu’il soit pris en main par quelqu’un d’autre. Il a l’air très sympa.

 

Fin de ce long week-end super sympa !


SOIREE CHEZ COLETTE et CHRISTIAN DEPIERRE

Jeudi 23 mars

Nous sommes invités ce soir, chez Christian Depierre… un petit repas avec Val, et des amis de Christian et Colette Depierre. Christian Depierre est l’attaché linguistique de l’Ambassade, je crois l’avoir déjà dit, mais tant pis… c’est pour ceux qui ont la mémoire courte !

Ils habitent en plein centre ville, à Civic, au 8ème étage, dans un grand appartement superbe. Baies vitrées aux 2 étages, balcons, jacuzzi sur le balcon du bas (en panne, mais quand même !), grand salon, chambres au 1er. C’est un appart très agréable. Ils sont 4 à vivre dedans : Julie (élève à Narrabundah), Pauline (élève à Telopea, en primaire), et Christian et Colette. Leur 3ième fille est restée en France, à Toulouse, pour finir ses études.

Nous entamons l’apéritif en attendant que les autres invités arrivent : champagne !! Puis, arrivent deux jeunes artistes français. Ils sont tous les deux dilômés des Beaux-Arts et sont venus en Australie pour continuer leurs études : elle a obtenu une bourse des beaux-arts pour faire ses études à Canberra, et il la suit, et va trouver des petits boulots pour gagner de l’argent. Ils nous expliquent, plus tard dans la soirée, comment l’Australie les a intéressés. Apparemment, ses dessins à elle ressemblent beaucoup à l’art aborigène, sans qu’elle l’ait cherché… et lui est aussi inspiré, inconsciemment, par cet art primitif. Ils sont à Canberra depuis 1 mois ou 2, et ils viennent de se faire voler leur vieille voiture… qui a été retrouvée les 4 roues en l’air, défoncée, sans moteur.

Les autres invités arrivent : il s’agit de l’ancienne vice-consul de l’Ambassade de France, de son mari et de leur petit bébé. Ils sont tous très sympathiques.

Nous passons à table, mangeons et buvons bien. Val se laisse tenter par les cigarillos que Christian lui présente, alors qu’il ne fume jamais. Il les apprécie beaucoup… surtout avec le vin !

Vers 1h du matin, après le petit Armagnac, Val, Damien et moi amenons Julie danser un peu. Nous allons d’abord au Gipsy’s Bar, mais rien. Puis, nous entrons dans le ICBM, la boîte que nous préférons pour l’instant (nous ne les avons pas toutes faites !). Damien et Val dansent comme des fous, et Julie les regarde, ahurie par leur déhanché…. Moi, je suis vannée et il ne me tarde qu’une chose : dormir. Mais cela ne m’empêche pas de danser. Par contre, Julie regarde les gens danser sans bouger. Elle n’aime pas cette musique (elle préfère la musique d’Amérique du Sud…), et n’a pas envie de faire d’effort… Si elle croit qu’on aime cette musique, nous ! Mais il faut savoir s’amuser aussi ! Des Australiens la regardent, essaient de la faire réagir, mais… sans succès.

Une heure plus tard, nous retournons chez Julie ; les invités sont toujours là, assis au salon, devant une tasse de thé. Nous nous éclipsons, et allons nous coucher.


WEEK-END A BROULEE BEACH

(24-25-26/03)

lien vers Broulee Island et les plages en photos

Vendredi 24 mars

Réveil très dur encore…

Je finis mon travail à 18h, et je retrouve Damien à la maison : il a déjà préparé les bagages, chargé le van, et on attend plus que des nouvelles de Dominique, Jacqueline, Marie et Ross pour aller les chercher à Pearce. Coup de fil reçu, on passe les prendre, on charge un peu plus le van : plus rien ne peut rentrer, et il n'est pas question d'ouvrir le coffre!!

Ross est à l'arrière, entre la nourriture, la couette, la cane à pêche d'Anne (qui est partie avec François en moto) et le surf de Damien. On est donc 6 dans le van... c'est l'heure de tester l'engin! On doit traverser des montagnes, et à l'aller, on va tester le frein moteur!! Par contre, au retour le van va devoir grimper au sommet de la montagne... on craint le pire!!

On va un peu plus au sud-est de Batemans Bay, il y a environ 3h de route. On part à 19h, il fait déjà sombre. On essaie de voir le panneau qui annonce "kangourou à ski"... Si! Si!! Sur cette route vers la côte, des malins ont collé, avec du scotch noir, des skis et des batons aux kangourous. C'est très marrant, et surtout surprenant. Val l'a pris en photo la première fois qu'il l'a vu, c'est-à-dire il y a un peu plus d'un an... Malheureusement, cette fois-ci, nous ne l'avons pas vu!!

On arrive à Broulee vers 22h. Pour aller à la maison (louée par Dominique pour le week-end donc), nous prenons une route très pentue, puis tournons dans une petite rue bordée de végétation luxuriante. Nous découvrons la maison de nuit, mais nous nous apercevons déjà de sa grandeur. Il y a une entrée, 3 chambres, une grande cuisine américaine qui donne sur un grand salon, 2 salles de bain, un garage, une buanderie, et surtout un grand jardin avec une grande table dehors... et un barbecue! En plus, la maison est très bien équipée : lave-vaisselle, lave-linge, bouilloire, four, micro-onde, grille-pain,..., poste de radio, télévision, magnétoscope. Le paradis! Et encore, nous n'avons pas vu le site! Nous savons seulement que nous sommes sur une presqu'île, donc entourés d'eau.

Dominique nous prépare à manger, nous dînons, et allons nous coucher. Comme il manque 2 lits, Marie et Anne dorment dans le salon sur les coussins des canapés et fauteuils.

Samedi 25 mars

Damien se lève tôt pour aller surfer. La plage est apparemment à quelques minutes de la maison. Je me lève vers 9h, et quand je sors de la chambre.... Ouaaah! Je vois l'océan à travers un rideau d'arbres (pas des eucalyptus!)... L'eau est bleu turquoise en premier plan, et un peu plus loin, elle devient plus foncé, bleu ciel. Je vais dans l'immense jardin rejoindre les autres, et nous déjeunons tous ensemble. François est parti avec Damien, et revient petit-déjeuner avec nous. Damien revient du surf ra-vi! Il y avait des grosses vagues. Mais il y avait aussi beaucoup de surfeurs locaux et des bons en plus!

Il petit-déjeune à son tour, et nous allons nous balader au bord de l'eau. Là, je découvre à mon tour la beauté de l'endroit. (Apès s'être un peu égaré dans les "dunes" et avoir croisé un serpent, nous retrouvons le chemin qui mène à la plage). Pour aller sur la plage, on descend d'abord dans un bout de forêt (pendant 2 minutes), puis on arrive sur une étendue d'herbe très sèche et courte... et on voit même un gros lézard, un espèce de gecko. Et là... devant nous, l'océan. En effet, nous sommes sur une presqu'île : nous sommes donc entourés de 2 baies. A gauche, c'est une baie calme, on peut y faire de la plongée avec masque, tuba et palmes (du "snorkelling"), et au bout de la baie -à droite, à la pointe de la presqu'île, où il y a des rochers d'ailleurs- il y a aussi du surf mais un peu dangereux. A droite, l'océan est plus agité et on peut surfer!! Configuration idéale pour Damien et moi... 

Dominique reste à la maison pour cuisiner un boeuf bourgignon pour le soir. Anne essaie de pêcher vers la pointe de la presqu'île, mais elle revient vers 13h, bredouille.

En faisant notre petit tour, je ramasse plein de coquillages et du sable (pour changer! Damien commence à s'inquiéter pour le retour en France... avec mon sable et mes coquillages). On fait le tour de la presqu'île que les Australiens appellent "Broulee Island". On voit des rochers aux couleurs fabuleuses, et même des compositions naturelles qui font penser à de l'art aborigène! Au bout, des plaques commémoratives d'hommes morts pendant je ne sais pas quel incident (peut-être des bâteaux qui se sont fracassés sur les rochers) sont cloués dans la roche. Ca fait assez bizarre...

En revenant un peu vers la baie calme, des jeunes surfeurs sont sur les rochers, en train de se chamailler. Damien va les voir et leur demande s'ils ont surfé la vague juste devant eux, qui pête sur les rochers. Ils lui répondent qu'ils viennent souvent ici pour surfer, et quand ils voient que Damien semble inquieté par les rochers, ils répondent quelque chose comme "Yes, there are rocks, but.... ". La vague est très régulière, et reste assez creuse. Elle ne pête pas en barre... mais sur les rochers quand même. Damien leur demande s'ils seront là cet après-midi pour surfer avec eux, mais apparemment, ils doivent rentrer chez eux et donc ne seront pas là. Tant pis!

On rentre à la maison, mange avec les autres, vite fait. François fait du parapente, et veut aller voir s'il peut en faire à 5 minutes un peu plus au nord-ouest. Damien et moi voulons acheter masque et tuba, et des lunettes de soleil pour moi (car j'ai cassé les autres au week-end vers Newcastle, en jouant au freeze-be avec Isa). Damien aimerait aussi trouver un surf shop car, en posant sa planche vendredi sur les carreaux, il a abimé le tail de sa planche.

On trouve un magasin pas très loin, et on achète tout l'équipement pour le snorkelling, mes lunettes. On va voir en haut de la colline s'il n'y a pas moyen de voler... mais François mesure le vent, et il n'y en a pas assez.

De retour à la maison, Damien et moi allons faire du snorkelling dans l'eau calme, les autres sont en train de faire bronzette sur la plage (des surfeurs), ou en train d'essayer de pêcher.

Puis, après la petite balade dans les eaux peu profondes de la baie tranquille, Damien va chercher son surf et moi, je prends l'appareil photo "au cas où". Mais, il n'y a plus grand chose, et les locaux sont vraiment bons. Damien reste quand même un bon moment à l'eau, espérant peut-être voir les bons surfeurs partir.

Anne et Ross reviennent de leur pêche de l'après-midi avec 7 poissons! Ce sont des whitings (des merlans -je viens juste de regarder dans le dictionnaire bilingue de mon ordinateur-). Ils ont attrapé ces poissons grâce à un habitué (un pêcheur qui habite à Canberra et qui passe tous ces week-ends ici) et à ses appats : des vers de sable, attrapés grâce à un procédé peu banal! Un poisson coupé est dans un bas de femme, et le pêcheur balade son collant sur le sable recouvert d'un peu d'eau. Dès qu'il voit une ondulation dans le sable, il chope la tête du ver grâce à une pince...

Le soir, nous dégustons l'excellent boeuf bourgignon, et gardons les whitings d'Anne et Roth pour le lendemain midi... sur le barbecue....mmmmmh!

Nous bavardons, le pêcheur qui a aidé Anne et Ross vient nous faire un petit coucou. Damien et moi allons nous coucher assez tôt, et les autres semblent s'amuser comme des fous en hurlant, chantant, ...

 

Dimanche 26 mars

Damien part surfer le matin, mais c'est pire que la veille. Je le rejoins sur la plage, et nous allons voir coment pêchent Anne, Ross et l'Australien. 

La façon de pêcher des australiens à Broulee est vraiment très particulière : ils sont sur la plage, avec leur super canne à pêche (avec un moulinet, forcément) appuyée sur le ventre. On se demande comment ils peuvent attraper des poissons en étant au bord de l'eau, sur la plage.... mais ça marche! Anne et Ross ont quand même attrapé 7 poissons hier!! Et des bons, en plus! Apparemment, d'après le pêcheur du coin, c'est grâce aux appats, aux vers des sables... mais c'est très dur de les attraper. Ross s'y est essayé pendant toute la matinée, mais il faut vraiment savoir reconnaître l'ondulation qui annonce le ver... attention! C’est tout un art!! Et le pêcheur local y est très habitué, et réussit à prendre plusieurs vers très vite.

Le pêcheur passe la canne à Damien, et au bout de quelques minutes, hop! Un whiting mord à l'hameçon! Ca motive Damien, qui reste du coup plus d'une heure avec sa canne appuyée sur le ventre. Mais, plus rien ne mord, seuls des poissons malins réussissent à piquer le ver sans se faire prendre... Au bout d'une heure, Damien décide enfin de partir: c'est marrant de pêcher, mais juste quand ça mord!

Anne est très patiente : elle reste toute la matinée pour rien. Mais elle est ravie... Remarquez, Ross a beaucoup de courage aussi!! Rester toute la matinée, penché en avant, en train de balancer le collant sur le sable, à attendre d'apercevoir un ver... il faut le faire!!

Le midi, on fait griller les poissons au barbecue. Ross et François partent en moto, plus au sud-est, pour voler, et ils reviennent vers 16h. Pendant ce temps, on nettoie la maison, certains vont se faire une dernière petite baignade.

Dehors, je regarde les coquillages que j'ai ramassés. Il y en a un que Damien a ramassé au fond de l'eau quand on faisait du snorkelling. Je les mets dans l'eau, et j'aperçois des espèces de tentacules qui bougent dans le gros coquillage tout rond... après un moment, le machin qui vivait dans le coquillage sort de la coque... c'est ignoble!! C'est un espèce de machin blanc translucide, tout visqueux, avec des tentacules poilus au bout. Le pauvre est en fait en train de mourir dans de l'eau douce. Jacqueline est dégoutée en voyant ce truc tout visqueux... je le cache sous la coquille pour laisser le soin à Damien (qui est en train de faire la sieste depuis 1 heure) de le jeter. Quand il se reveille, je lui montre, et après l'avoir bien regardé, il en conclut la même chose : c'est i-gnoble! Il réussit à le jeter dans l'herbe. Tout le monde est soulagé.

On part vers 17h.... Dans le van, Dominique, Jacqueline et Marie sont très motivés et chantent pendant quasiment tout le trajet retour. Ca fait très « colonies de vacances »… c’est assez marrant, mais c’est aussi un peu saoûlant. On arrive chez Dominique et Jacqueline, on décharge tout le barda, et on va se coucher chez nous.

D'ailleurs, le van marche HYPER bien! Il a grimpé les routes de montagne sans problème. On montait, et il a telllement bien roulé qu'on s'est demandé si on avait bien monté toute la route qui passe à travers la montagne... mais oui!! Et avec quelle facilité!! Tout ça pour un petit 10 litres/100 km!!


SEMAINE DE TRAVAIL

 

Voilà une semaine bien chargée… Damien n’en sort pas de ses préparations de brevet blanc, corrections de brevet blanc, remplissage des bulletins pour les conseils de classe de la semaine qui arrive. Et puisque le week-end, nous avons pris le parti d’en profiter un maximum, et donc de ne pas travailler, la semaine est forcément chargée !

Moi bien sûr, je n’ai pas à travailler à la maison, et souvent, je ne suis pas trop débordée à l’Ambassade… c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais quand même ! Je fais des choses. J’ai les inventaires à faire : je vais voir les maisons des gardes (très sympathiques maisons, avec vue sur le lac Burley Griffin, entourées de verdures, à quelques minutes à pied du lieu de travail, quasiment tout meublé… et gratuitement), peut-être la résidence de l’Ambassadeur mais il n’y a rien de sûr car c’est Virginie (la comptable) qui a commencé à l’inventorier. Et je fais aussi l’apprentissage du standard ! Si, si !! Je regarde comment Françoise fait, quelles phrases toutes faites elle utilise,…, et elle me cède sa place le temps d’aller faire des trucs. Ca n’est pas trop sorcier, je devrais m’en sortir. En fait, il est question que je remplace Françoise au standard pour les vacances d’Avril… mais il y a du changement dans l’air, et sans doute que Françoise va changer de poste, et Danièle (celle qui travaille à la presse et qui est atteint de la sclérose en plaques) va prendre sa place. Dans ce cas-là, je n’ai plus le standard à faire, à moins que Danièle prenne des vacances !

Si je ne fais pas ce remplacement, je risque de trouver le temps long… parce qu’à part l’inventaire, les commandes (qui sont passées et reçues), et des petites tâches de temps à autres, je manque un peu d’occupation. Je ne peux pas me plaindre ! Ca me permet de tenir mon jdb à jour !

Vendredi 31 mars

Après un périple de deux semaines au coeur de l'Australie (Melbourne, Coober Peddy, la Gold Country et Ayers Rocks, en gros), Isabelle et Yann  rentrent à Canberra dans la nuit de vendredi à samedi... très fatigués par leurs heures de route. En plus, ils avaient prévu d'arriver vendredi vers 17h, mais à cette heure-ci, ils étaient encore à 400km de Canberra!

Pensant qu'ils allaient arriver vendredi, nous prévoyons un petit repas, le soir, dans un restau de Kingston, avec Jay, Val, Damien et moi... et même sans eux, nous y allons quand même, pour manger de la cuisine "moderne". Nous nous couchons tôt, histoire de récupérer un peu le sommeil qui nous manque depuis… poff!!.... je ne sais combien de temps.